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Six morts à Gaza, avertissement d'Israël aux civils
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Six morts à Gaza, avertissement d'Israël aux civils
Benjamin Netanyahu a appelé les habitants de la bande de Gaza à quitter tout site d'où seraient tirées des roquettes, dimanche, alors que de nouvelles frappes aériennes israéliennes ont tué six personnes dans l'enclave palestinienne.
Le Premier ministre israélien, dont les propos ont été retransmis à la télévision, s'exprimait au lendemain de la destruction d'un immeuble de 12 étages qui abritait, selon Tsahal, un commandement du Hamas. "J'appelle les habitants de Gaza à quitter immédiatement tout site utilisé par le Hamas pour mener ses activités terroristes. Chacun de ces lieux est une cible pour nous", a déclaré Benjamin Netanyahu.
De nouveaux raids israéliens ont tué au moins six Palestiniens dimanche matin, dont deux hommes qui circulaient à moto, a-t-on appris de sources médicales à Gaza.
Selon les responsables des services de santé de la bande de Gaza, 2.108 Palestiniens, dont une grande majorité de civils, ont été tués depuis le début de l'offensive israélienne le 8 juillet. Israël a déploré la mort de 64 soldats et de quatre civils.
L'Egypte et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ont lancé samedi un appel à un cessez-le-feu illimité à Gaza afin de permettre une reprise des pourparlers indirects au Caire.
Mais rien ne laissait présager dimanche un prochain arrêt des hostilités. Prévenant que l'opération de l'armée israélienne durerait "autant que nécessaire", Benjamin Netanyahu a averti les Israéliens que le conflit se prolongerait probablement au-delà de la rentrée scolaire, le 1er septembre.
A Gaza, le ministère de l'Education a d'ores et déjà repoussé la rentrée des classes. Le directeur adjoint de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Scott Anderson, a cependant assuré que des cours seraient assurés "grâce à notre chaîne de télévision satellitaire, au programme d'apprentissage sur Internet" et à d'autres moyens "qui ont fait peur preuves en Syrie".
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