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Obama essaie de créer une coalition contre l'Etat islamique

6 septembre 2014, 12:37

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Obama essaie de créer une coalition contre l'Etat islamique

Des alliés majeurs des Etats-Unis au sein de l'Otan se tiennent prêts à se joindre à l'intervention américaine en Irak contre l'Etat islamique, a déclaré vendredi le président américain Barack Obama, en promettant de vaincre ce mouvement djihadiste avec les mêmes méthodes que celles utilisées contre Al Qaïda.

 

Son homologue français François Hollande a confirmé que la France participerait à une coalition internationale contre l'Etat islamique, qui s'est emparé de vastes territoires en Irak et en Syrie, si le gouvernement irakien en fait la demande et dans le respect du droit international.

 

Alors que les Etats-Unis bombardent les djihadistes dans le nord de l'Irak depuis le 8 août, Barack Obama entendait compter ses alliés au sommet de l'Otan à Newport, au Pays de Galles.

 

Les Etats-Unis ont réuni des ministres de 10 pays en marge de ce sommet dans le but de constituer ce qu'à Washington on qualifie de "noyau de coalition", destinée à s'élargir, contre l'Etat islamique (EI, ex-EIIL).

 

"Des alliés importants de l'Otan se tiennent prêts à faire face à cette menace terroriste par des efforts militaires, de renseignement, de maintien de l'ordre ainsi que diplomatiques", a dit Barack Obama après cette réunion.

 

Des ministres du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Danemark, de la Turquie, de la Pologne, du Canada et de l'Australie, qui ne fait pas partie de l'Otan, ont participé à cette réunion autour du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et de son homologue à la Défense, Chuck Hagel.

 

"Déjà, des alliés nous ont rejoints en Irak où nous avons stoppé la progression de l'EIIL, où nous avons fourni du matériel à nos partenaires irakiens et où nous les avons aidés à passer à l'offensive", a poursuivi Barack Obama, qui exclut l'envoi de troupes au sol.

 

Les Etats-Unis espèrent qu'un nouveau gouvernement sera formé la semaine prochaine en Irak afin de faciliter leurs efforts face aux djihadistes.

 

Pour la France, François Hollande a ainsi souligné que toute action devait se faire "avec les autorités irakiennes".

 

Le Premier ministre britannique David Cameron, qui n'avait pas réussi en 2013 à obtenir le feu vert de son Parlement à une action militaire en Syrie, s'est montré prudent quant à une éventuelle participation militaire de la Grande-Bretagne à l'intervention américaine en Irak.

 

"Nous n'en sommes pas encore là", a-t-il dit.

 

"On réalise de plus en plus qu'il va falloir en faire plus, mais il faut être prudent et mesurer toutes les conséquences", a expliqué un responsable britannique.