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Alzheimer: une bonne alimentation, élément essentiel
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Alzheimer: une bonne alimentation, élément essentiel
Silencieuse et fatidique, la maladie d’Alzheimer est un véritable fléau qui atteint des milliers de personnes dans le monde. Pour prévenir ce mal, l’alimentation joue un rôle primordial. Une hygiène alimentaire, riche en antioxydants est l’élément essentiel pour préserver ses capacités cognitives. «Notre cerveau, c’est le moteur même de notre corps. Il nous permet d’exécuter des actions codes, actions inconscientes à l’instar des battements de cils. Or, notre organisme, comme tout être vivant, nécessite une alimentation adéquate : ‘you are what you eat’», soutient la nutritionniste Diane Desmarais.
«Ce que nous mangeons, buvons, et même respirons ou absorbons par la peau affecte notre organisme tout entier, y compris le cerveau, qui utilise des nutriments précis pour fonctionner normalement : potassium, calcium, magnésium, oméga-3, soit un acide gras polynsaturé, dit essentiel, vitamines du groupe B et des acides aminés. De plus, ces nutriments neutralisent les radicaux libres et les métaux lourds, comme le cadmium qu’on trouve dans la cigarette et le mercure, pour protéger les cellules du vieillissement et des mutations qui provoquent le cancer. Une alimentation saine est donc primordiale pour la santé du cerveau.»
Certains aliments sont recommandés lorsqu’on est atteint d’Alzheimer : ceux riches en vitamine C, «comme la goyave, la grenadine, le kiwi, la grenade, la papaye, la carotte, le melon et melon d’eau, la pomme de terre, le poivron et la tomate», mais également en vitamine B «tels les céréales complètes non transformées à l’instar du riz complet, le quinoa, l’épeautre et l’amarante». Le zinc également est recommandé. «Les algues marines comme la spiruline, le nori, la chlorella et le kombu ainsi que des poissons sauvages. Toutefois, ces derniers doivent être consommés petits de préférence afin d’éviter le mercure qui se trouve en doses concentrées dans les poissons d’élevage et les gros poissons prédateurs». Les aliments contenant le magnésium sont également à privilégier, notamment les «légumes verts à feuilles comme les épinards mais aussi les grains secs, et le müesli entre autres».
Selon la nutritionniste, «le rôle de l’oméga-3 doit être mis en exergue puisque notre cerveau est composé à 40 % de DHA, un des acides gras dérivés de l’oméga-3, dont les sources sont les poissons gras, les noix, les huiles de noix, de lin et de chanvre, les graines ainsi que la vitamine E qui fluidifie le sang naturellement et qu’on retrouve dans les noix, les graines, l’huile d’olive, l’avocat, le germe de blé, la patate douce et petits pois verts, entre autres», souligne Diane Desmarais.
D’ailleurs, ces aliments sont recommandés à tous et peuvent être utilisés comme moyen de prévention. Il est toutefois important de suivre une alimentation variée afin de bénéficier de tous ces nutriments. Ceux-ci seraient, par ailleurs, essentiels à la fluidité sanguine et à la neutralisation des métaux lourds. «L’Alzheimer est relié à l’aluminium, un métal lourd qu’on absorbe avec les ustensiles de cuisine en aluminium, le papier-alu, le sel de table et le sel fin, les produits industriels, le déodorant et d’autres cosmétiques qu’on absorbe aussi par la peau !» soutient Diane Desmarais.
S’il existe des aliments recommandés, il y en a également certains qu’il faut éviter à tout prix. «Les aliments qui contiennent de l’aluminium et ceux qui favorisent un terrain inflammatoire et toxique dans l’organisme sont à éviter. La maladie d’Alzheimer se caractérisant par des plaques formées dans le cerveau, la fluidité du sang est importante non seulement pour limiter les dépôts de substances mais aussi pour apporter suffisamment de nutriments et d’oxygène au cerveau. Les aliments à proscrire sont ceux qui contiennent des additifs, dont quasiment tous les aliments industriels, modifiés et transformés ainsi que les fast foods, les boissons industrielles, les aliments cuisinés dans de l’aluminium, les acides gras tels que la margarine, les viandes modifiées, les huiles raffinées chauffées et les fritures.»
Outre les aliments, Diane Desmarais conseille également la prise du gingko biloba. «Le gingko biloba se vend en ampoules ou en gélules en pharmacie et propose d’améliorer la circulation sanguine et la mémoire. Selon les études faites en Amérique et le célèbre livre de Jean Carper ‘Miracle Cures’, on a vu des améliorations de la maladie d’Alzheimer avec un traitement parallèle utilisant 240 mg d’extrait de gingko par jour. Toutefois, il faut que l’extrait contienne 24 % de glycosides et 6 % de terpènes», souligne la nutritionniste. Toutefois, elle indique qu’il faut que le patient vérifie au préalable avec son médecin traitant avant de prendre du gingko puisque la plante a des interactions négatives avec certains médicaments allopathiques comme les anticoagulants.
Il est également essentiel de bien s’hydrater. La nutritionniste conseille ainsi de consommer en moyenne deux litres d’eau au minimum par jour. «Sans quoi le cerveau ne fonctionne pas d’une façon optimale», souligne notre intervenante.
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