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Escroquerie alléguée: une ex-étudiante de l’UoM accusée de blanchiment
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Escroquerie alléguée: une ex-étudiante de l’UoM accusée de blanchiment
Elle aurait déposé une somme totale de Rs 661 000, en plusieurs occasions, sur le compte de sa présumée complice. Lakshmi Yashna Benika Subdhan, une ex-étudiante de l’Université de Maurice (UoM) est soupçonnée de blanchiment d’argent. Car selon des détails de l’enquête de la commission anticorruption, cet argent proviendrait d’une escroquerie. L’affaire sera entendue le 4 mars en cour intermédiaire.
L’affaire remonte au 25 août 2009, période où les transactions fiscales ont débuté. L’ex-étudiante de l’UoM, âgée de 23 ans au moment des faits, aurait commencé à déposer de l’argent sur un compte en banque. Celui-ci appartiendrait à sa coaccusée dans cette affaire, une habitante de Beau-Bassin âgée de 26 ans à l’époque.
Lakshmi Yashna Benika Subdhan, qui habite Curepipe, aurait déposé une première somme de Rs 40 000 sur le compte en question. Les sommes déposées sur le compte par la suite variaient entre Rs 10 000 et Rs 100 000. Selon les enquêteurs de l’Independent Commission against Corruption (ICAC), la jeune femme aurait déposé un total de Rs 661 000, en 14 occasions.
ESCROQUERIE
Deux jours plus tard, l'habitante de Beau-Bassin aurait commencé à retirer et transférer l’argent vers un compte dans une autre banque. Ces transactions ont perduré jusqu’au 9 août 2010. En deux occasions, elle aurait même utilisé l’argent pour payer des créanciers. De la somme totale déposée sur le compte, elle aurait fait des retraits et transferts totalisant Rs 653 225.
Les détails de l’enquête de la commission anticorruption révèlent que cet argent proviendrait d’une escroquerie impliquant «a property». Et selon l’ICAC, les deux femmes avaient suffisamment de raisons de se douter de la provenance criminelle de cet argent. Toutefois, soutiennent les enquêteurs, cela ne les aurait pas empêchées de pratiquer ces transactions.
La jeune femme et sa coaccusée seront donc poursuivies. Elles répondent toutes deux d’une accusation de blanchiment d’argent sous la Financial Intelligence and Anti Money Laundering Act. La première répond à 14 chefs d’accusation et la deuxième à 13.
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