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Roubina Jadoo-Jaunbocus : «Je suis née à la mauvaise époque»
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Roubina Jadoo-Jaunbocus : «Je suis née à la mauvaise époque»
La secrétaire parlementaire privée Roubina Jadoo-Jaunbocus est si éprise des classiques qu’elle a l’impression d’être d’un autre temps. Son entourage l’appelle d’ailleurs «antiquité» !
Les commentaires postés sur votre page publique d’un réseau social vous ont amenée à porter plainte pour diffamation. Vous rendez généralement coup pour coup?
Cela n’a rien à voir. Aussi longtemps que l’on m’attaque politiquement, cela ne me dérange pas. Quand ça touche la famille de n’importe quelle personne, je dis STOP. We have to draw the line somewhere. Il y a des limites à tout. Et puis, en tant que légiste, je ne pouvais me taire, d’autant plus que j’ai défendu des auteurs qui avaient commis un délit similaire sans réaliser que c’était le cas. C’est un délit aux pénalités sévères. Il faut donc sensibiliser les gens à ce sujet. Ma plainte sert aussi à cela.
Que faites-vous durant votre temps libre ?
J’aime bien passer le temps avec Muhadjir, mon époux et mes deux enfants, Ayesha qui a 15 ans et Ali, cinq ans. J’aime lire et jardiner mais je n’ai plus tellement le temps.
Et pendant vos week-ends?
Je passe beaucoup de temps dans ma circonscription, que ce soit le samedi ou le dimanche. Mais j’essaie de trouver un créneau pour la famille un de ces deux jours. J’aime bien aller faire de longues marches avec eux dans la nature et tous les six mois, je me fais un devoir de partir en voyage avec eux en Inde ou en Asie pour que nous puissions nous ressourcer.
Quels livres lisez-vous ?
Le Coran et la littérature anglaise, en particulier les classiques comme Byron, Keats, Shakespeare. J’ai toute une collection à la maison. Je lis aussi les livres lus par ma fille afin que nous puissions en discuter par la suite.
Cuisinez-vous ?
Oui, j’adore ça. Autrefois, je cuisinais tous les jours mais de moins en moins maintenant. Je fais beaucoup de plats indiens comme le Butter Chicken, le korma, le biryani mais aussi des desserts. J’ai conservé un vieux livre avec des recettes de ma mère et celles fournies par une amie sud-africaine aujourd’hui disparue.
Vos péchés mignons ?
Je suis très sensible à beaucoup de choses. Je ne peux résister aux enfants qui sont l’espoir de demain. Avec eux, il n’y a pas de mensonges, ni de façade. Je suis émue par une chanson mélodieuse aux belles paroles et j’aime les animaux, en particulier les chatons.
Pratiquez-vous du sport ?
De la marche et de la natation à la mer. Comme la famille aime bien le Nord et que je suis originaire de The Vale dans le Nord, c’est là que nous allons.
Quels livres lisezvous actuellement?
Le Coran en arabe et sa version traduite en anglais ou en français pour approfondir les choses. Autrefois, je lisais beaucoup de romans d’amour mais le temps me fait défaut.
Écoutez-vous la radio ?
La radio joue toujours en arrière-plan chez moi ou en voiture. J’écoute surtout les informations.
Votre émission de télévision préférée ?
Je n’ai pas le temps pour la télévision mais autrefois, j’aimais bien les films romantiques. Vous avez raison : je suis née à la mauvaise époque (rires) ! D’ailleurs à la maison, on m’appelle «antiquité» car j’aime ce qui est d’un autre temps. C’était aussi pour cela que lorsque j’étais conseillère municipale, je voulais refaire de Port-Louis la ville qu’elle était autrefois.
Quelle musique écoutezvous?
Mozart, Vivaldi, du kawal mais il m’arrive d’apprécier des chansons de Bollywood.
Votre idée du bonheur?
Accomplir ce pour quoi nous sommes destinés. You feel it. Et puis, le bonheur ne se trouve pas forcément dans de grandes choses, mais par exemple dans un sourire qui illumine le visage de quelqu’un ou dans la conscience d’avoir accompli un acte positif.
Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde ?
C’est très idéaliste ce que je vais dire et ça n’arrivera probablement jamais mais j’aurais voulu voir un monde dépourvu de souffrance et pouvoir y contribuer.
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