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Romeela Mohee: À livre ouvert

8 août 2015, 12:39

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Romeela Mohee: À livre ouvert

Dans sa prime jeunesse, la vice-chancelière de l’université de Maurice a refusé de rentrer dans les rangs… Ce qu’elle voulait, c’était faire de longues études universitaires, qu’elle a d’ailleurs achevées avec brio. Romeela Mohee veut désormais inspirer les jeunes filles à lui emboîter le pas.

 

Comment s’est déroulée votre rentrée universitaire ?

Elle s’est très bien passée, dans le calme. Nous avons commencé les cours lundi dernier et nous offrons, pour l’année 2015-2016, plus de 100 programmes d’études à environ 3 000 élèves et dans les disciplines suivantes: les sciences sociales, l’ingénierie, le droit, la gestion, la médecine, les sciences, l’agrobusiness et aussi les Ocean Studies. Les cours de troisième cycle commencent dans une semaine. La semaine dernière, j’ai rencontré les nouveaux étudiants pendant cinq jours d’orientation.

 

Que faites-vous durant votre temps libre ?

Je travaille sur mes projets de recherche. Je lis et j’adore lire, tout comme j’adore aller au cinéma. J’aime aussi le jardinage, le compostage, bien sûr, et les orchidées. Mes deux activités préférées restent, depuis l’enfance, la lecture et les films.

 

Et pendant vos week-ends ?

Je passe du temps avec mon mari Kemraz et j’en profite pour parler à mes enfants (NdlR : Lakshana, Mansha et Kushal) qui ne sont pas à Maurice. Je vais aussi régulièrement au cinéma. Toutefois, je n’ai pas beaucoup de temps libre car mon week-end commence effectivement le dimanche après-midi.

 

Cuisinez-vous ?

Non et ce, malgré le fait que ma mère était enseignante de Home Economics. Elle nous préparait d’excellents plats pendant notre enfance et notre adolescence. J’avoue que, de ce fait, je suis rarement impressionnée par rapport à la cuisine d’autrui. Ma mère m’a aussi transmis ses connaissances et sa passion pour la cuisine mais malheureusement, je n’ai pas le temps de mettre en pratique ses secrets culinaires. Il m’arrive toutefois de cuisiner les dimanches soirs mais ce sont toujours des repas très simples.

 

Gourmande ou gourmet ?

Gourmet. J’ai fait des études à Lyon, ville connue comme la capitale mondiale de la gastronomie. J’aime alors naturellement la cuisine française. J’aime aussi la cuisine chinoise, dont des plats comme le poisson à la vapeur ou la langouste, et j’adore les desserts. J’ai un faible pour les sucreries.

 

Vos péchés mignons ?

Le chocolat, les viennoiseries et le thé

 

Pratiquez-vous du sport ?

Non, aucun de façon régulière. Je fais de la natation en week-end quand je suis au bungalow à la mer.

 

Quels livres lisez-vous ?

Flashes of thought, une collection des pensées de Mohammed Bin Rashid Al Makhtoum, vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis et émir de Dubayy, la biographie de Narendra Modi, le Premier ministre indien et le dernier livre de l’écrivain et ancien politicien britannique Jeffrey Archer.

 

Écoutez-vous la radio ?

Oui, quand je suis en voiture.

 

Votre émission de télévision préférée ?

Les films tels qu’Imitation Game sur la vie d’Alan Turing, mathématicien et scientiste britannique considéré comme le pionnier de l’informatique et qui a contribué à décoder les messages allemands durant la Seconde guerre mondiale et The Theory of Everything sur Stephen Hawking, physicien théoricien britannique. J’adore les films biographiques, les documentaires, aussi les séries américaines telles que Revenge et Homeland.

 

Quelle musique écoutez-vous ?

Je suis fan de Whitney Houston, de Céline Dion, de Michael Jackson, d’Arijit Singh, de Shreya Ghoshal. Mais j’adore aussi la musique classique, les ghazals, les disques de Simon and Garfunkel et les chansons romantiques.

 

Votre idée du bonheur?

Voyager avec mon époux, mes enfants et ma famille, et voir le monde progresser vers la paix.

 

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde ?

Je veux pouvoir me dire que j’ai contribué au progrès de notre planète, que j’ai aidé à faire en sorte que l’on se respecte les uns et les autres. J’aurais aimé être une source d’inspiration pour les jeunes filles surtout, qui, comme moi, n’ont pas voulu suivre le chemin conventionnel et ont essayé de se surpasser en voulant faire changer les choses.