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Prise de poids : et si les causes étaient médicales ?

16 novembre 2015, 15:05

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Prise de poids : et si les causes étaient médicales ?

 

Hypothyroïdie

Il s’agit d’une insuffisance de sécrétion des hormones thyroïdiennes. Toutefois, la thyroïde, une petite glande située à la base du cou régule le métabolisme. Si les hormones thyroïdiennes sont sécrétées en trop petite quantité, l’organisme se met en attente et la dépense énergétique du corps devient faible. Résultat : les calories avalées ne sont quasiment pas brûlées. Du coup, même en mangeant sainement et sans excès, vous grossissez.

Pour plus d’éclaircissements, il vous faut consulter un médecin. Celui-ci vous fera subir des tests. Suite à quoi il vous prescrira un traitement médicamenteux ou alors boostera à nouveau la thyroïde avec de l’iode.

Aliments recommandés : fruits de mer, crustacés, coquillages et du sel iodé.

 

«Microbiote» déséquilibré

Le microbiote est l’ensemble des micro-organismes vivant dans un environnement spécifique. S’il est perturbé à cause d’infections digestives, du stress, d’aliments mal supportés ou mal digérés, de la prise de certains anti-inflammatoires ou antibiotiques, les «bonnes» bactéries ne peuvent plus jouer leur rôle. Ainsi, l’état des micro-organismes prédispose à la prise de poids ou encore au développement d’une inflammation. Pour contrer le problème, il faut rétablir l'équilibre du microbiote. Comment ? Et bien en consommant, pendant trois mois, des probiotiques. Les aliments qui en contiennent sont notamment le yaourt et la choucroute. À noter que si la prise de poids s’accompagne de douleurs ou de débalancements intestinaux, il vous faut aller voir un médecin.

 

Débalancement hormonal

Après l’ovulation survient un déséquilibre entre le niveau d’œstrogènes et celui de progestérone qui croît brutalement. Conséquence ? Température corporelle grandissante, rétention aqueuse dans les tissus, mais aussi appétit augmenté. La solution diffère d’une femme à une autre. Ce faisant, il est recommandé de consulter un gynécologue pour un traitement approprié.

Aliments recommandés : oubliez les menus 100 % végétariens et privilégiez les protéines (volaille, poisson, viande, œufs) aux trois repas et au goûter. Le tout accompagné de 30 minutes d’activité physique par jour.

 

Stress

En cas de stress, nombreux sont ceux qui prennent des comprimés de cortisone. Cependant, préviennent certains médecins, lorsque l’hormone cortisol se répand dans l’organisme, il provoque une faim de loup, de la rétention d’eau et l’élimination des calories est réduite de 25 %. Pour contrer le problème, il vous faut pratiquer un sport d’endurance (vélo, natation, etc.), capable de stimuler la sécrétion d’endorphines qui favorisent l’apaisement, tout en diminuant les compulsions alimentaires dues au stress. À coupler avec des exercices de détente pour libérer les tensions du corps.

Aliments recommandés : saumon, sardines, maquereau, thon, hareng, dinde, œuf, aubergine et céréales complètes.

 

Troubles du sommeil

Lorsque le corps manque de sommeil, la sensation de satiété est faible lors des repas et la faim augmente. Selon des chercheurs américains, un sommeil diminué d’1h20 minutes amène à avaler 549 calories en plus le lendemain. La solution ? Une consultation chez le médecin, évitez la lumière bleue (des écrans, par exemple), préférez une lumière orangée.