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Conférence Africa Forward Together: la MCB met l’accent sur les partenariats stratégiques
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Conférence Africa Forward Together: la MCB met l’accent sur les partenariats stratégiques
L’objectif est clair. La Mauritius Commercial Bank (MCB) compte renforcer ses activités dans la région et augmenter sa part du marché. Notamment en développant des partenariats stratégiques avec les différentes institutions bancaires du continent africain. C’est ce qu’a expliqué le Chief Executive de la banque, Pierre-Guy Noël, lors de la septième conférence annuelle de la MCB, Africa Forward Together. Celle-ci a débuté le lundi 19 septembre à l’hôtel Ravenala Attitude, à Balaclava, et durera une semaine. Plus d’une quarantaine de banques africaines ont fait le déplacement.
Lors de sa présentation, le Deputy Chief Executive, Raoul Gufflet, a, lui, indiqué que cette conférence annuelle vise à promouvoir la Bank of Banks initiative. Projet dont l’ambition est de faire de la MCB une one-stop-shop pour les banques de la région. Cela, à travers une plateforme commune pour la gestion du commerce régional ainsi que les services d’externalisation des cartes bancaires et le service conseil dans la région africaine, entre autres.
Intervenant sur la thématique Economic Diversification in Africa : Is the Mauritian experiment replicable? Jean Claude de l’Estrac a parlé du parcours de Maurice depuis son accession à l’indépendance, tout en soulignant que le développement des différents États du continent africain devra inévitablement passer par l’industrialisation. «Pour ce faire, l’Afrique va devoir attirer plus d’investissement à travers ses partenaires historiques ainsi que de nouveaux opérateurs.»
Questions à… Raoul Gufflet, Deputy Chief Executive de la MCB
<h2>«Le secteur privé a démontré qu’il pouvait surmonter les difficultés»</h2>
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<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="356" src="/sites/lexpress/files/images/raoul_gufflet-lexpress.jpg" width="620" />
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<p><strong>Parlez-nous des projets de la MCB dans la région.</strong></p>
<p>La MCB a clairement démontré, depuis maintenant 15 ans, des ambitions qui dépassent le cadre de l’océan Indien et qui sont de plus en plus axées sur l’Afrique. Nous sommes présents dans 25 pays au travers de partenariats avec une cinquantaine de banques avec lesquelles nous travaillons sur différents axes. Notamment la rémission de l’aide de crédit, le financement d’implantation de produits pétroliers, de projets d’infrastructures, la télécommunication, entre autres.</p>
<p>Ce qui est certain, c’est qu’il y a une volonté de la MCB de développer des points d’ancrage sur le continent africain. Et la meilleure façon que nous avons trouvée, c’est à travers des partenariats avec des banques qui sont déjà implantées de manière extrêmement saine et solide sur le continent.</p>
<p><strong>Qu’en est-il du marché local ?</strong></p>
<p>Je pense qu’aujourd’hui, le secteur privé est assez résilient. Il y a un peu d’incertitude sur les grands projets d’infrastructures annoncés dans le cadre du Budget, mais je pense qu’il y a une nouvelle dynamique qui se met en place. Aujourd’hui, le secteur privé a montré qu’il pouvait surmonter les difficultés que le pays a pu vivre. S’il y a tout de même quelques secteurs qui ont un peu souffert, je peux vous dire que, globalement, je suis extrêmement confiant en la capacité de l’économie mauricienne de rebondir.</p>
<p><strong>Le gouvernement a pour ambition de positionner Maurice comme un hub financier dans la région. Que pensez-vous de cette stratégie?</strong></p>
<p>Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour que Maurice devienne le centre financier international de la région; pas qu’au niveau de l’océan Indien, mais aussi pour l’Afrique et probablement l’Asie, si nous nous positionnons bien comme le centre des flux entre l’Asie et l’Afrique.</p>
<p>Maintenant, pour répondre à votre question, c’est tout un écosystème qui doit être créé, comprenant l’éducation, une population motivée, des conditions d’emploi ainsi que la flexibilité du temps de travail afin que nous puissions travailler avec les décalages horaires qui existent entre l’Asie et l’Afrique.</p>
<p>Prenons l’exemple de la cybercité d’Ébène; elle a certes ses <em>inefficiences</em>. Mais on y trouve une population jeune, motivée, qui travaille dans le BPO, dans les services financiers… Les banques internationales y sont présentes puisque les conditions fiscales qui existent aujourd’hui sur les financements de projets font que Maurice a été extrêmement intelligent. Et je pense qu’il faut continuer sur cette lancée.</p>
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