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Cité Malherbes: pas de régularisation pour les six familles de squatters
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Cité Malherbes: pas de régularisation pour les six familles de squatters
Le déclencheur : la régularisation des squatteurs recensés par le ministère du Logement et des Terres au 1er juillet 2015. Mais, dans le cas des six familles de squatters de cité Malherbes, à Curepipe, cette situation ne s’applique pas. Car elles ne figurent pas sur cette liste de recensement. Ces familles auraient donc occupé ce terrain de l’État après cette date. C’est l’information qui a été communiquée à l’express suivant l’article «Squat à cité Malherbes: six familles sommées de vider les lieux», paru dans l’édition d’hier.
Au niveau du ministère du Logement et des Terres, on affirme qu’il se pourrait «qu’après l’annonce d’un plan de régularisation de squatters, beaucoup de familles ont voulu profiter de cette opportunité en allant s’approprier un terrain de l’État illégalement, dans l’espoir de l’obtenir». Or, laisse-t-on entendre, «il faut surtout miser sur la prévention de nouveaux cas si on veut régler le problème des squatters dans le pays».
Ainsi, explique-t-on au ministère, cité Malherbes n’est pas le seul endroit à avoir reçu la visite des officiers du ministère depuis juillet 2015. «Les familles ont reçu plusieurs avertissements depuis l’année dernière. Mais elles ont continué à faire fi de ces correspondances», dit-on. Dans de tels cas, la loi prévoit que le ministère réfère le dossier à la police car «l’occupation illégale d’un terrain de l’État est un délit». Et c’est ainsi que la police a déjà été avertie dans le cas des six familles concernées.
Peine d’emprisonnement
Par ailleurs, les squatters peuvent être poursuivis pour le délit d’occupation illégale d’un terrain de l’État. Et c’est à la cour de décider du montant des amendes. Si une personne est à son deuxième ou énième cas de «squatting», elle peut être passible d’une peine d’emprisonnement qui sera décidée par la cour.
Et là où de nouveaux cas sont détectés, «la loi suivra son cours». D’abord, des officiers du ministère, accompagnés d’un huissier de la cour, se rendent chez les familles pour leur faire comprendre qu’elles sont en train de commettre un délit. Et que la loi prévoit la démolition des structures sur le terrain si elles refusent de vider les lieux.
Le ministère soutient qu’il y a des familles de squatters qui ont quitté les lieux après qu’elles ont reçu des mises en garde. «Les chiffres pourront être communiqués ultérieurement, après compilation», fait-on valoir.
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