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FDI: la barre des Rs 15 milliards dans le viseur du Board of Investment

27 février 2017, 10:03

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FDI: la barre des Rs 15 milliards dans le viseur du Board of Investment

Les apports financiers directs de l’étranger sont en hausse. Mais la grosse majorité de ces fonds va dans l’immobilier. Constat…

La tendance haussière du Foreign Direct Investment (FDI) se confirme d’un mois à l’autre. Ainsi, tout laisse penser que la totalité des investissements directs dépasserait Rs 14 milliards en 2016. Et que
le Board of Investment (BoI) vise un montant de plus de Rs 15 milliards en 2017.

Déjà, la Banque de Maurice a enregistré Rs 10,5 milliards du FDI pour les neuf premiers mois de 2016, contre Rs 9,5 milliards en 2015. Elle en fait état dans son dernier bulletin mensuel, paru la semaine dernière. Elle en fait état dans son dernier bulletin mensuel, paru la semaine dernière.

Toutefois, comme les années précédentes, le gros de ces investissements est injecté dans l’immobilier, un secteur considéré comme étant non productif vu qu’il ne génère pas de la richesse nationale. Pour les neufs premiers mois de 2016, la part de l’immobilier et du foncier dans le flux d’investissements se monte à plus de 75 %.

Le BoI se défend d’une telle structure au niveau du FDI et insiste qu’à l’époque, il y avait une urgence à attirer des FDI pour permettre au pays de renouer avec une croissance suffisamment forte et durable pour pouvoir créer des emplois. Dès lors, il a fallu attirer des investissements d’où qu’ils viennent, explique la direction de cette institution. Et d’admettre que les investissements dans l’immobilier rapportent moins de gains de productivité et d’expertise technique en comparaison des investissements dans des opérations à forte valeur ajoutée.

Conscient des risques économiques d’une trop forte concentration du FDI dans l’immobilier, le BoI s’est lancé depuis quelques mois dans une nouvelle stratégie pour privilégier des investissements productifs dans de nouveaux secteurs économiques.

La stratégie se décline à trois niveaux : la consolidation des secteurs traditionnels (l’agroindustrie, la manufacture et les services d’hospitalité) ; le soutien aux secteurs émergents (les services financiers, les services de santé, l’industrie du savoir et de la cinématographie) et le développement de nouvelles filières (l’économie océanique, l’énergie renouvelable, les smart cities, entre autres).