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Dans la presse le 11 avril

11 avril 2017, 22:08

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Dans la presse le 11 avril

Il y a 39 ans : le 11 avril 1978 

Possible mise en minorité pour sir Seewoosagur Ramgoolam. A la veille de la séance parlementaire, le bruit court que des députés menés par Harish Boodhoo s’abstiendront de voter les dépenses supplémentaires. Ils sont contre l’achat de voitures pour certains hauts fonctionnaires et aussi la nomination de deux anciens parlementaires, Tangavel Narainen et Reynald Olivier, dans les ambassades mauriciennes à Londres et à Bruxelles respectivement. Le suspens sera maintenu jusqu’à la dernière minute. Sir Seewoosagur Ramgoolam avait même brandi la menace de la dissolution du Parlement. Finalement sir Satcam Boolell, ministre de l’Agriculture, parvint à convaincre les contestataires de faire une concession et de voter le budget supplémentaire. Ainsi fut évitée une crise dès les débuts de la législature post-élection de décembre 1976. 

Il y a 30 ans : le 11 avril 1987 

Amédée Darga, adjoint au maire en 1987, présidait le comité chargé de piloter la rénovation de l’hôtel de ville de Curepipe.

Hôtel de ville : Curepipe à la recherche de Rs 5,5 millions. Amédée Darga, adjoint au maire et président du comité chargé de piloter le projet de rénovation de l’hôtel de ville de Curepipe, est d’avis que les Curepipiens devront envisager de financer eux-mêmes ces travaux. Les négociations avec le gouvernement central et des organismes étrangers étant difficiles. Finalement la somme fut trouvée et l’hôtel de ville rénové. Cependant, l’édifice est à nouveau tombé en ruines. Il est aujourd’hui fermé et attend des fonds pour être remis en état. 

Il y a 29 ans : le 11 avril 1988 

Le ministre de l’Environnement en 1988, sir Ramesh Jeewoolall, effectuait des visites surprises pour attirer l’attention sur des atteintes à l’environnement. 

Pollution à Coromandel. Sir Ramesh Jeewoolall effectue une visite surprise à Coromandel. Il faut dire qu’à l’époque, plusieurs teintureries opéraient dans la zone industrielle. Les eaux usées étaient déversées dans la nature, causant des dégâts à l’environnement. Les habitants des régions avoisinantes se plaignaient des odeurs nauséabondes que dégageaient ces effluves. Pire que ce que l’on peut sentir ces jours-ci sur l’autoroute dans les environs de Riche-Terre. Mais à cette époque, les autorités fermaient les yeux, car le pays avait besoin de ces investisseurs pour aider à résorber le chômage. Cela n’avait pas empêché sir Ramesh Jeewoolall de rappeler aux fonctionnaires du ministère la Santé que si besoin, ils ne devraient pas hésiter à prendre en contravention la Banque de développement, propriétaire du bâtiment industriel.  

Il y a 20 ans : le 11 avril 1997

Pas de minimum vital. Aux négociations pour décider de la compensation salariale, le ministre des Finances, le Dr Vasant Bunwaree, explique qu’il est difficile d’instituer un minimum vital. Le syndicaliste Rashid Imrith argue pour obtenir une juste compensation. Les employeurs sortent toutes sortes d’arguments pour dire leur incapacité de payer. Mick Gujadhur, président de la Mauritius Employers’ Fédération, veut revoir le mécanisme du paiement de la compensation salariale, devenu obsolète, selon lui. Hector Espitalier-Noël, représentant l'industrie sucrière, estime que le prix moyen de la récolte en baisse amène un manque à gagner qui prive l’industrie de ressources. François Woo, de la Mauritius Exports Processing Zone Association, avance que les investisseurs préfèrent s’implanter à Madagascar, où les coûts de production sont moins élevés qu’à Maurice. Et Sen Ramsamy, de l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice, trouve que les restaurants sont menacés par l’expansion de la restauration rapide, alors que l’hôtellerie souffre de la concurrence des bungalows. Aujourd’hui, ces arguments font sourire. Aux négociations qui auront lieu très bientôt, les représentants du patronat qui ont pris la relève en formuleront d’autres de la même veine.