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Meurtre à Pointe-aux-Sables: «La boutiquière était en vie lorsqu’on a quitté les lieux», dit l’un des suspects
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Meurtre à Pointe-aux-Sables: «La boutiquière était en vie lorsqu’on a quitté les lieux», dit l’un des suspects
Il a été appelé à s’expliquer aux enquêteurs sur le meurtre de Kistnamah Ramanjooloo, 79 ans, mardi 18 avril. Nazim Emamboccus, un marchand de 22 ans, arrêté dans le cadre de cette affaire a indiqué que c’est au jardin de Plaine-Verte qu’ils s’étaient rencontrés, les trois autres suspects et lui, pour planifier le cambriolage de la boutique du septuagénaire. Il est défendu par l’avocat, Me Ridwaan Toorbuth.
«C’est au jardin de Plaine-Verte que nous nous sommes donné rendez-vous pour planifier le vol chez la voisine de Sharon», explique le suspect qui dit s’être rendu quelque temps avant à Pointe-aux-Sables pour «check baz madam là». L’homme de 22 ans a ajouté que «lorsqu’on a constaté que la maison de la vieille dame était barricadée, on a changé d’avis. Mais Sharon a insisté et nous a convaincu de maintenir notre plan».
Il a poursuivi sa déclaration en indiquant que «c’est Sharon qui a insisté pour que la dame ouvre la porte de sa boutique prétextant qu’elle voulait acheter une bonbonne de gaz». «Mwa monn zis blok lamé tantinn là é jockey (Ndlr : le suspect Nasser Ally Jeewon) inn zis empes madam là criyé létan Sharon ti p kokin». Il a, toutefois, affirmé que «la vieille dame était toujours en vie lorsqu’on a quitté sa maison».
Toujours selon le marchand, le suspect Acktar Hosenally, un maçon de 35 ans, n’a pas participé au cambriolage. L’interrogatoire de Nazim Emamboccus se poursuivra lundi prochain et une reconstitution des faits aura lieu le vendredi 22 avril.
C’est dans l’après-midi de vendredi 14 avril que le corps de la septuagénaire a été retrouvé gisant au sol de sa boutique, à Pointe-aux-Sables. Lors de l’examen préliminaire du corps de la victime, des traces de blessures ont été décelées au niveau de la tête. L’autopsie pratiquée dans la soirée par le chef du service médico-légal de la police, Dr Sudesh Kumar Gungadin, a attribué son décès à une asphyxie due à un étouffement (asphyxia by smothering).
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