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Pravind Jugnauth: «Lédikasion bien pli larz ki lakadémik»
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Pravind Jugnauth: «Lédikasion bien pli larz ki lakadémik»
«L’art fer parti lédikasion.» C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Pravind Jugnauth lors de la finale de la compétition Geet Gawai et la cérémonie de remise des prix à Quartier-Militaire, ce dimanche 23 avril. Était également présent, le ministre de la Culture, Pradeep Roopun. «Lédikasion bien pli larz ki lakadémik», a-t-il le Premier ministre.
Par ailleurs, il se dit content du travail effectué dans les écoles pour la promotion de la culture. «Mo bien kontan ki éna bann lékol kipé ansegn sa. Éna enn group Petit-Raffray inn al partisip dan enn Festival dan l’Égypte. Dan liniversité Moris, pé ansegn lamizik aster.» Il a, au passage, évoqué la réforme de la ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookhun-Lutchmun. «Linn fer enn gran réform.»
Dans son discours, le Premier ministre Pravind Jugnauth a aussi rendu hommage aux ancêtres venus d’Inde. Les jeunes ne sont pas assez informés à ce sujet, dit-il. «Les jeunes prennent beaucoup de choses pour acquis. C’est donc le rôle des adultes de les éduquer. Ils doivent connaître le parcours de ceux qui sont venus d’Inde, qui ont vécu dans des conditions difficiles mais qui ont quand même transmis des valeurs à leurs enfants.» Selon lui, pour ce faire, chaque communauté devrait donner un coup de main pour transmettre la richesse culturelle. «Chaque communauté est libre. C’est la raison pour laquelle j’ai augmenté les subsides.»
D’ajouter qu’il est essentiel de préserver la culture, même avec le développement. «Nounn fer Geet Gawau vinn enn patrimwann mondial. Sa fer nou aprann ki ti éna dan lé pasé. Cela a une grande valeur.» D’après Pravind Jugnauth, les Indiens sont épatés par la préservation de la culture à Maurice. «Mem bann Indien dan l’Inde étoné kouma nounn kapav gard sa kantité tradision é pratik-la.»
«Geet Gawai, l’héritage du monde»
Quant à Pradeep Roopun, il a déclaré que le Geet Gawai n’est pas seulement notre héritage, mais l’héritage du monde entier. «Nous avons défendu le dossier. Maintenant, nous avons des responsabilités. Nous devons maintenant tout faire pour promouvoir la tradition.» De souligner qu’il faudrait promouvoir le Bhojpuri. «Le plus important est de préserver son authenticité.» Les valeurs aussi, par les habits, entre autres. «Cela commence par les traditions. Éna so banna fason abiyé.»
Pradeep Roopun rejoint Pravind Jugnauth lorsqu’il dit que les jeunes doivent s’intéresser davantage à la culture et aux traditions. «La jeune génération devrait pratiquer pour que la tradition ne meure pas. C’est un challenge. » À ce jour, dit-il, une quinzaine d’écoles sont en train de promouvoir le bhojpuri. «Tout le monde doit apporter sa contribution, pas seulement le ministère.»
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