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Dans la presse le 27 avril
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Dans la presse le 27 avril
Il y a 54 ans : le 27 avril 1963
Parution du premier numéro du journal l’express. Le directeur et rédacteur en chef est le Dr Philippe Forget. La vocation, l’ambition et la raison d’être du quotidien sont définies dans le premier éditorial. « Nous érigerons en citadelle le mauricianisme… Ce pays doit avancer sur la voie de la liberté et du progrès social. Il nous appartient à tous de veiller à ce qu’il puisse atteindre sa pleine souveraineté dans le respect des droits et des devoirs de tous ses habitants sans exclusivisme aucun », peut-on y lire. Cinquante ans après, l’express, propriété du groupe la Sentinelle, est toujours présent aux côtés des Mauriciens au service de l’idéal identifié par ses pères fondateurs.
Il y a 19 ans : le 27 avril 1998
Le Dr Krishan Malhotra, gendre de sir Anerood Jugnauth et directeur de la clinique Med Point, à Phoenix, agressé à l'acide le 12 mars, sur son lieu de travail, n'est toujours pas rétabli. Ses yeux ont été sérieusement touchés. Hospitalisé d'urgence au Moorfields Eye Hospital en Angleterre, il subit pas moins de cinq opérations ophtalmologiques. Selon ses proches, la situation est encore critique. Une culture de tissu sera tentée. Hélas, l’opération n’est pas une réussite et le Dr Malhotra a perdu la vue. En 2010, il a vendu la clinique Medpoint à l’Etat. Rajesh Jeetah était ministre de la Santé. Il y a eu des allégations de malversations dans la gestion du dossier. Ce qui a valu à Pravind Jugnauth, aujourd’hui Premier ministre, un procès et une condamnation qui l’avait contraint à la démission en 2015. Il a, par la suite, été blanchi en cour suprême et a réintégré le gouvernement. Toutefois, le Directeur des poursuites publiques à fait appel de ce jugement devant le Privy Council.
Il y a 29 ans : le 27 avril 1988
Le ministre de l’Education Armoogum Parsuramen présente à l’Assemblée législative le projet de loi relatif à la création de la Tertiary Education Commission (TEC). Cet organisme aura pour principal objectif de coordonner les activités dans le secteur de l’enseignement supérieur. La TEC a compté plusieurs directeurs depuis sa création. Le premier était un ressortissant étranger. Son successeur le Mauricien Raj Lutchmeeah a été poussé à la démission en 2006. Le mandat d’un autre directeur mauricien, Pravind Mohadeb, a été écourté quand il a été contraint à quitter son poste après un comité disciplinaire. Son successeur, l’Indien Ashok Kumar Bakhshi n’est pas resté longtemps, non plus. L’universitaire Sunjiv Soyjaudah qui avait pris la relève a quitté l’institution moins d’un an après sa prise de fonction. Actuellement c’est le Pr Sid Nair, un Australien, qui est directeur de la TEC.
Il y a 29 ans : le 27 avril 1998
Des représentants de la compagnie pétrolière indienne Indian Oil discutent avec les autorités mauriciennes. Les Indiens envisagent, de s’implanter à Maurice et d'exploiter des stations d'essence ainsi qu'un laboratoire d'analyses du carburant destiné aux avions (JetA-1). .Le montant des investissements s'élèverait à environ Rs 1 milliard. La compagnie indienne vient concurrencer les quatre multinationales, Shell, Caltex, Esso et Total, déjà installées à Maurice.Indian Oil est aujourd’hui, bien implantée à Maurice avec un réseau de stations service couvrant toute l’île.
Il y a 14 ans : le 27 avril 2003
Jack Bizlall annonce la création du Mouvement 1er mai. Il précise que C'est un nouveau mouvement et non pas un parti politique traditionnel. Le mouvement s’intéresse à amorcer une réflexion et à publier un manifeste dont les grands axes seront le droit et les libertés des individus, l'engagement politique des masses, une relation entre l'économie, l'écologie, le travail et l'état social ainsi qu’une nouvelle vision de la culture. L'objectif est de rassembler le plus grand nombre de Mauriciens, surtout les jeunes, autour du manifeste du mouvement. Bizlall inscrit son action dans le temps. Aujourd’hui, des années après, le Mouvement 1er mai est présent sur l’échiquier, même s’il est en marge du monde politique. Il faut laisser du temps au temps, dit-on.
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