Publicité

Dans la presse le 3 mai

3 mai 2017, 20:54

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Dans la presse le 3 mai

 

1969

Rundheersing Beenick est nommé directeur du Bureau du Plan

Une année après l’indépendance, les cadres britanniques quittent la direction des organismes de l’Etat. Des Mauriciens prennent la relève. Ainsi, Rundheersing Bheenick, lauréat de la Bourse d’Angleterre et brillant économiste formé à Oxford, succède à David Kingston, le directeur du Bureau du Plan. Au fil du temps, le Bureau du Plan évolue pour devenir le ministère de la Planification économique. Bheenick est à la barre pour assurer cette transformation. Il y reste 26 ans, jusqu’en 1995, quand il démissionne du service et se porte candidat pour l’Alliance PTr-MMM aux élections générales. Elu à Montagne-Blanche-GRSE, il devient ministre des Finances, mais quitte ses fonctions en août 1996, sous fortes pressions du MMM. En 1997, le MMM démissionne du gouvernement, Bheenick devient ministre du Plan et du développement économique. Il le reste jusqu’en 2005. Nommé Gouverneur de la Banque de Maurice en 2007, il est remercié en 2014 après l’avènement du gouvernement Lepep.

1969

La coalition PTr-PMSD se met en place

Gaëtan Duval et Sir Seewooosagur Ramgoolam ont beaucoup négocié avant de concrétiser la coalition de 1969.
Gaëtan Duval et Sir Seewooosagur Ramgoolam ont beaucoup négocié avant de concrétiser la coalition de 1969.

Les négociations en vue d'une coalition PMSD-PTr sont au bord de l'échec. Les discussions butent sur une demande de Gaëtan Duval pour être nommé premier ministre-adjoint et sur la représentation ethnique au sein du conseil des ministres. Il paraît probable que l'accord entre les deux partis ne se fera pas et que le cabinet ne sera pas élargi. Cependant, les contacts sont repris et la coalition est concrétisée vers la fin de l’année. Le gouvernement PTr-PMSD-CAM, dirige le pays de 1969 à 1974. Cette période est connue comme les années de braise. Elle est marquée par l’emprisonnement des opposants et des syndicalistes, la suspension des syndicats, la censure de la presse, le renvoi des élections générales et municipales et d’autres atteintes aux droits démocratiques comme l’interdiction des rassemblements publics et l’imposition de l’état d’urgence.

1979

Port-Louis devient membre du bureau de l'AIMF

Krishna Baligadoo, lord-maire de Port-Louis, est élu membre du bureau de l'Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) lors d’une réunion de cet organisme tenue mardi à l’hôtel de ville du Québec. Le maire de Paris, Jacques Chirac, est alors président de l’AIMF. L’élection de Baligadoo à la direction de l’AIMF inaugure une longue période de coopération entre Port-Louis et l’organisation francophone. Celle-ci a participé à plusieurs projets de la ville. Parmi, la création du musée de la photographie, la rénovation du théâtre de Port-Louis et la formation des cadres municipaux.

1989

Une élection partielle pour remplacer Ivan Collendavelloo

Le candidat du MMM Ivan Collendavelloo. Sa défaite à l’élection partielle a influencé l’évolution sur l’échiquier politique.

Ils sont au nombre de 19 à se présenter au bureau d'inscription à l'école de La Visitation RCA, pour briguer le siège devenu vacant après la démission du député du MMM, Ivan Collendavelloo dans la circonscription La Caverne-Phoenix. Les plus connus sont Ivan Collendavelloo, lui-même, son challenger du MSM, Cyril Curé, Haroon Durbass du Comité d'Action musulman, Rajnee Lallah du parti Lalit et Hassenjee Carrimkhan du PSM. Cette élection remportée par le néophyte Cyril Curé influencera le cours de l’histoire politique du pays. Après cette défaite, des dirigeants du MMM se mettent en quête d’un rapprochement avec le MSM. Une alliance est conclue en 1990. Cette année là, le MMM entre au gouvernement, Paul Bérenger qui n’est pas député, devient conseiller du Premier ministre Sir Anerood Jugnauth. L’alliance MSM-MMM remporte les élections de 1991 en faisant élire 57 députés. Cependant le gouvernement MSM-MMM vole en éclats en 1993.