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Blanchiment d’argent: Moossa Beeharry plaide non coupable
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Blanchiment d’argent: Moossa Beeharry plaide non coupable
«Je ne comprends pas les faits qui me sont reprochés.» C’est ce qu’a affirmé Moossa Beeharry, 52 ans, devant la magistrate Renuka Dabee en cour intermédiaire le mardi 16 mai. L’ancien imam de prison soutient qu’il a déjà purgé une peine d’emprisonnement dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent et ne comprend donc pas pourquoi il est de nouveau inculpé.
Moossa Beeharry est accusé de possession de Rs 720 000 provenant du trafic de drogue entre 2009 et 2011. Il aurait aussi effectué des retraits de 12 000 euros chacun à neuf reprises entre 2009 et 2011. Ces sommes, soupçonnées de provenir du trafic de drogue, auraient été expédiées aux proches de James Kanamwanje en Ouganda.
17 témoins
En avril 2009, l’ancien boucher aurait transféré Rs 80 000 à Nyasien Joynmer au Kenya à travers la State Bank of Mauritius. Un autre transfert bancaire de Rs 100 000 a été effectué au profit d’une certaine Fatuma Kibirige en Ouganda. Moossa Beeharry aurait aussi envoyé Rs 73 500 à un dénommé Namuga Madina en Ouganda à travers Thomas Cook.
Ils seront 17 témoins à défiler à la barre le 20 juin. Parmi eux, un représentant de la police qui produira les différentes condamnations de James Kanamwanje et Alain Emilien, un autre détenu connu sous le sobriquet de Very Good. Un représentant de l’Independent Commission against Corruption devra aussi déposer.
Trois autres accusés
Trois autres accusés comparaîtront aussi à la même date. Jean Wesley Marthe, 35 ans, Monique Jacqueline Marthe, 62 ans, et Jean Jimmy Alexis font face à des accusations formelles de blanchiment d’argent en vertu du Financial and Anti-Money Laundering Act de 2002.
Les trois sont accusés d’avoir construit leur maison respective avec de l’argent provenant d’activités criminelles. Les trois ont plaidé non coupables.
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