Elle est accusée du meurtre de son mari. Farzia Ramjaun a présenté, par le biais de son homme de loi, Me Nadeem Hyderkhan, une motion de remise en liberté conditionnelle devant la Bail and Remand Court, ce mercredi 14 juin. Une motion qui sera débattue le 5 juillet. 

Cette femme était passée aux aveux pour le meurtre de son mari Iqbal, 12 ans après. Farzia Ramjaun, une femme au foyer de 50 ans et habitant Edoo Lane à Henrietta, avait avoué, en janvier, avoir empoisonné son époux avec du cyanure. La raison: il avait contracté le nikkah (NdlR, mariage religieux islamique) avec une autre femme, sans son consentement.

Farzia  Ramjaun a été arrêtée, par les limiers de la Major Crime Investigation Team (MCIT), après que la cour a relevé des failles dans l’enquête préliminaire sur la mort de son mari. Après avoir été traduite devant la cour de Curepipe, elle est restée en détention.

La suspecte a expliqué aux enquêteurs de la MCIT avoir obtenu le cyanure auprès d’un homme d’une quarantaine d’années qui travaillait chez un bijoutier. 

Le 25 janvier 2005, Iqbal avait demandé à Farzia et à ses trois enfants de se préparer pour une sortie en famille. Mais au moment de quitter la maison, il s’est, lui, désisté. Le corps d’Iqbal a été retrouvé dans son garage le même jour. Ce sont ses trois enfants qui ont constaté que leur père gisait sur le sol, inconscient. Les proches avaient conclu qu’il avait rendu l’âme après s’être suicidé, sachant qu’il avait des problèmes personnels.