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Patrimoine mondial: une association de pratiquants du «séga typik» voit le jour
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Patrimoine mondial: une association de pratiquants du «séga typik» voit le jour
Perpétuer le séga typik. Son rythme, la tenue vestimentaire appropriée, les textes qui à l’origine étaient spontanés. Tel est l’objectif de Lasosiasion pratikan séga typik. Elle a été lancée ce mercredi 5 juillet dans le kiosque du Jardin de la Compagnie, à Port-Louis.
Le président de l’association, Sylvain Donice explique que l’idée du regroupement a germé après l’inscription du séga typik sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 2014. En 2016, le National Heritage Fund réunit plusieurs personnes pour le rapport périodique sur l’état de la préservation du séga typik. Un rapport exigé par l’Unesco. «C’est là qu’a germé l’idée de se regrouper».
Cette association, «vient des artistes. Léta pa kapav fer sa dan nou plas», précise Alain Muneean du groupe Abaim et secrétaire de l’association. «Bann artis bien difisil fer zot zwen ansam. C’est Sylvain Donice qui a persévéré dans cette voie. Il a regroupé la majorité des pratiquants qui avaient participé aux consultations pour monter le dossier du séga typik».
L’association a pour membres fondateurs Marclaine Antoine, Josiane Cassambo et les membres de sa famille, Serge Lebrasse, José le fils de Michel Legris, Mimose Ravaton la nièce de Ti Frer, Rosemonde Verloppe, Alain Muneean et Marousia Bouvery d’Abaim, Fanfan et sa fille Anabella Henry. «Ces personnes représentent des traditions», précise Alain Muneean. L’association est dirigée par un comité de sept personnes.
«Nous voulons que le séga typik trouve une plus large audience, et que la pratique soit faite dans l’esprit de la reconnaissance mondiale que nous avons eue», ajoute Alain Muneean. Pour qui c’est primordial de, «get so koté roots. Le séga typik c’est les fondations de tout un art musical».
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