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Paralysie: à 13 ans, Moosamer est resté bébé

27 août 2017, 16:25

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Paralysie: à 13 ans, Moosamer est resté bébé

Moosamer a, en fait, les deux bras «tordus», il avait les épaules disloquées. Il ne parle pas, ne peut se déplacer tout seul, est en état végétatif. Il devra subir une énième opération… Ce n’est pas la première fois que sa maman fait appel à la générosité des Mauriciens. Moosamer, à 13 ans, les salles de chirurgie, il en a visité des dizaines. La faute à cette maladie qui le mine depuis qu’il est né.

Elle continue à se battre. Pourtant, ce combat, cela fait plus d’une décennie que Farida Noorbaccus le mène et elle n’a pas le choix. Et voir souffrir son petit lui fend le cœur. Raison pour laquelle elle compte, une fois de plus, tout mettre en œuvre pour atténuer sa douleur. Son fils souffre, en fait, d’une «paralysie cérébrale quadriplégique avec hydrocéphalie congénitale.»

«Mon fils avait été opéré en septembre 2016, car il souffrait d’une dislocation de l’épaule», confie l’habitante de Plaine-des-Papayes. Grâce à la générosité des Mauriciens, notamment, elle avait pu récolter Rs 500 000. Désormais, il faut reprendre son bâton de pèlerin, et surtout son urne, qu’elle avait placée à l’entrée d’un supermarché, vendredi, afin de récolter des dons.

Une attention de tous les instants

Car Moosamer doit, une fois de plus, se rendre en Inde. Le médecin qui le suit à Maurice a indiqué qu’il devait enlever la «prothèse» qu’il a au niveau de l’épaule. Pour cela, il va lui falloir Rs 200 000. «Li pé soufer, li népli kapav siport sa douler atros-la… J’ai récolté Rs 22 000 jusqu’ici.»

Farida aurait, en fait, bien voulu travailler pour pouvoir venir en aide à son fils, ou au moins contribuer à une partie de l’opération, qui doit se faire d’ici octobre. Sauf que la mère courage, divorcée, ne peut laisser Moosamer seul, ce dernier nécessitant une attention de tous les instants. En raison de son lourd handicap, l’adolescent n’a d’ailleurs jamais pu être scolarisé.

 En attendant de pouvoir trouver l’argent qui lui manque, «mo pé pass enn lapomad pou kalmé so bann douler», souligne la maman, affligée. Mais elle retrouve vite sa rage de vaincre. «Je suis certaine que nous surmonterons ce nouvel obstacle. Merci de nous aider…»