Raj Dayal avait réclamé des précisions auprès de Patrick Soobhany avant de communiquer sa défense. L’homme d’affaires vient de répondre par le biais de son avoué, Me Pazhany Rangasamy. Patrick Soobhany réclame des dommages de Rs 50 000 à l’ex-ministre de l’Environnement pour diffamation dans l’affaire «bal kouler». Il a produit des documents certifiant qu’il est bel et bien le directeur de Morcellement Martello Ltd.

Raj Dayal, à travers son avoué, avait aussi demandé que le numéro de téléphone de son secrétaire, qui aurait contacté Patrick Soobhany pour la prise de rendez-vous, soit communiqué. Le plaignant a communiqué le numéro demandé, à partir duquel il avait reçu un appel sur son portable.

Le directeur de Morcellement Martelo Ltée estime que le député du n°9 (Flacq–Bon-Accueil) a tenu des propos diffamatoires à son encontre. Le 15 avril dernier, Raj Dayal aurait émis des doutes au sujet des agissements de Patrick Soobhany. Celui-ci indique que l’ancien ministre de l’Environnement a voulu faire croire que son casier judiciaire n’est pas vierge, qu’il est sous le coup d’une arrestation et qu’il est recherché par Interpol. Les allégations de l’ex-ministre, dit-il, sont fausses, malicieuses et dénuées de tout fondement. Raj Dayal avait demandé des éclaircissements sur ces propos. Et Patrick Soobhany a produit des documents afin de prouver qu’il est au-dessus de tout soupçon.

Cette affaire a pour toile de fond une affaire de permis d'Environment Impact Assessment (EIA). Patrick Soobhany allègue que Raj Dayal, alors ministre de l’Environnement, lui aurait réclamé un pot-de-vin. Selon le plaignant, le député du n°9 lui aurait dit d’acheter «50 bal kouler» afin qu’il puisse les distribuer dans sa circonscription en vue de la célébration de la fête Holi. L’homme d’affaires a retenu les services de Me Yousuf Mohamed, Senior Counsel. L’affaire sera appelée en cour, le 8 novembre et Raj Dayal y est attendu pour communiquer sa défense.