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Interrogatoire des journalistes de l’express: le mot «de-arrested» décortiqué

1 octobre 2017, 14:23

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Interrogatoire des journalistes de l’express: le mot «de-arrested» décortiqué

Un cas de figure légal existerait bel et bien concernant le terme «de-arrested» utilisé pour Nad Sivaramen. C’est ce qu’indique Me Yanilla Moonshiram, qui compte 20 ans au barreau.

L’avocate du journaliste Axcel Chenney, assistée de Me Segaren Veeramundar, explique que selon l’article 30 (7) et 30 (7) (A) de la Police and Criminal Evidence Act 1984, une personne peut être «de-arrested». Cette démarche peut survenir si la personne a été sous le coup d’une arrestation à un endroit autre qu’un poste de police. Elle peut alors être libérée avant d’atteindre un poste de police, si un agent de police est convaincu qu’il n’y a aucune raison pour la maintenir en état d’arrestation.

Me Yanilla Moonshirama ajoute que son client n’a jamais été arrêté. «Je ne comprends pas comment l’officier de la police a dit cela aux journalistes présents. Pour nous, c’était un choc d’entendre qu’il était en état d’arrestation», dit-elle. Elle affirme que c’est du jamais vu qu’une personne soit sous le coup d’une arrestation, qu’elle donne sa version des faits under warning à la police et qu’ensuite elle soit libérée.