Il nie les faits qui lui sont reprochés. Et affirme avoir été accusé à tort par son cousin, qui souffre d’un handicap mental, d’attentat à la pudeur. Jelon Brian Deux Novembre a comparu devant la magistrate Adila Hamuth en cour intermédiaire, ce lundi 16 octobre.

Les faits se seraient produits en 2008, à Ste-Croix. Selon la victime, alors âgée de 12 ans, l’accusé aurait commis des attouchements sur elle, à Ste-Croix. Ils habitaient sous le même toit.

Ce n’est toutefois que trois ans après que Jelon Brian Deux Novembre a été arrêté. Plus précisément le 12 mai 2011. Lors du contre-interrogatoire, un des enquêteurs affectés au poste de police d’Abercrombie a expliqué que «c’est parce que l’affaire avait été rapporté trois ans après». Une parade d’identification avait eu lieu et la victime avait identifié son cousin comme étant celui qui aurait attenté à sa pudeur.

La déposition de Jelon Brian Deux Novembre a également été lue en cour. L’accusé raconte qu’il habite avec sa tante paternelle à Ste-Croix. «Ma tante et son concubin ont un fils qui a un handicap mental. C’est mon cousin», indique Jelon Brian Deux Novembre. De préciser qu’ils ne sont pas proches, étant donné la différence d’âge.

«Si mo kouzin pé dir mo ti fer malelvé avek li lor lili, li pa vré. Mo pa kapav dir kifer li pé dir sa. Mo pa kamarad avek li parski li pa mem laz ki mwa», martèle Jelon Brian Deux Novembre.

Le procès se poursuivra le 4 décembre. Jelon Brian Deux Novembre est représenté par Me Jaysingh Chummun.