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Attouchements sur une fille de six ans: «Elle n’est pas une victime», dit l’accusé, un sexagénaire
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Attouchements sur une fille de six ans: «Elle n’est pas une victime», dit l’accusé, un sexagénaire
Quatre charges d’attentat à la pudeur sur une fillette de 6 ans pèsent sur lui. Le procès intenté au sexagénaire Kishto Dunny Sirkissoon, connu comme Bagen, a été appelé le mercredi 25 octobre, en cour intermédiaire, devant la magistrate Niroshni Ramsoondar. Or, le vieil homme est catégorique : «Non, elle n’est pas une victime. Si elle l’avait été, elle n’aurait pas survécu…»
Selon l’acte d’accusation, il aurait commis des attouchements sexuels sur sa toute jeune voisine, entre 2010 et 2013. Elle était en Std 1 lorsqu’il aurait commencé. Ce n’est que lorsque la petite a échoué aux examens de Std 4 que le pot aux roses a été découvert. Pressée de questions par sa mère qui voulait comprendre ce qui n’allait pas, la petite a fini par avouer que Bagen commettait des attouchements sur elle.
Lors de son contre-interrogatoire, mercredi, l’habitant de Canot, Petite-Rivière, a nié les accusations portées contre lui. «Il est vrai qu’elle venait de temps en temps chez moi lorsqu’elle était petite, mais je n’ai commis aucun attentat à la pudeur.» D’ajouter que la fillette a cessé de fréquenter son domicile lorsqu’elle est entrée à l’école primaire.
«Et si je vous dis que l’acte avait été commis un samedi ?» lui a lancé Me Rishi Hurdowar, du bureau du Directeur des poursuites publiques. L’accusé devait répondre que c’est impossible étant donné que le samedi, il va assister aux courses.
Par ailleurs, en cour mercredi, Kishto Dunny Sirkissoon est revenu sur quelques éléments de sa déposition à la police, en ajoutant certains. Par exemple, il n’avait pas dit aux officiers qu’il était en mauvais termes avec la famille de la petite. Mais en cour, l’accusé a déclaré que les membres de cette famille lui doivent de l’argent et que c’est la raison pour laquelle la fillette aurait fait des allégations contre lui.
Qui plus est, Kishto Dunny Sirkissoon a fait valoir que son épouse était présente à leur domicile et que de ce fait, il aurait été impossible pour lui de commettre un tel délit. Or, a fait remarquer Me Hurdowar, «à cette époque, votre femme se rendait à la plantation et vous vous retrouviez seul avec la petite. Maintenant, en cour, vous venez ajouter un nouvel élément. Expliquez-nous cela». Le sexagénaire s’est justifié en disant qu’il avait tout bonnement oublié de mentionner ces détails quand il avait été arrêté.
La plaidoirie de l’avocat de la défense, Me Uttam Hurnauth, et le réquisitoire de, Me Rishi Hurdowar, avocat du parquet, auront lieu le 11 décembre.
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