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Blanchiment d’argent allégué: Une compagnie d’entretien dans la tourmente

28 octobre 2017, 11:43

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Blanchiment d’argent allégué: Une compagnie d’entretien dans la tourmente

La compagnie de nettoyage Il Saggiatore est poursuivie pour blanchiment d’argent, mais faute d’argent, ne peut régler les frais pour que l’ICAC communique le dossier à charge à l’avocat de la défense. La commission anti-corruption est appelée à se prononcer sur sa position le 7 décembre devant la Cour intermédiaire.

Le directeur de la compagnie de nettoyage et d’entretien des clôtures est accusé d’avoir acquis un terrain à Rivière-des-Créoles et d’un Caterpillar qui seraient les fruits d’un blanchiment d’argent. L’ICAC soupçonne que la somme de Rs 191, 532, qui était en possession du directeur, émanerait aussi de ce délit. Vikash Teeluckdharry, avocat de Il Saggiatore, a demandé le dossier à charge pour préparer sa défense. Mais l’ICAC demande la somme de Rs 7742 cela. «La compagnie de mon client et lui-même font l’objet d’un gel des avoirs et comment va-t-il pouvoir payer pour le dossier à charge ?» a demandé l’avocat à la Cour le 25 octobre dernier. 

Pour rappel, toute cette affaire avait été mise à jour après un audit interne effectué au sein d’Airports of Mauritius (AML). L’exercice avait mis en lumière quelques possibles maldonnes dans l’octroi de certains «petits» contrats de nettoyage et d’entretien de la clôture à des entreprises pas loin de l’aéroport. Ces contrats s’étendent sur une période de deux ans et les montants n’étaient pas suffisamment importants pour être soumis à l’approbation du conseil d’administration et d’autres instances de la société. La direction d’AML a licencié deux employés pour conflit d’intérêts dans le sillage de cette affaire. Par la suite, AML a découvert qu’ils sont actionnaires d’une société qui faisait des travaux d’entretien à l’aéroport.

Parmi les employés suspendus se trouvait Vishwa Danand Seegobin Ramjus, superviseur. Ce dernier était actionnaire de la compagnie Sky Clean et avait été retenue pour des travaux d’entretien pour le compte d’AML. Ainsi, l’ICAC l’avait arrêté, soupçonnant qu’il avait fait l’acquisition de ses propriétés par des moyens illicites, à travers ses contrats au sein d’AML. 193 charges avaient été logées au début et par la suite, mais par la suite, elles ont été réduites à cinq.