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Il y a 33 ans, le 3 novembre 1984: de nombreux Mauriciens prient à la mémoire de Shrimati Indira Gandhi à Vacoas

3 novembre 2017, 17:53

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Il y a 33 ans, le 3 novembre 1984: de nombreux Mauriciens prient à la mémoire de Shrimati Indira Gandhi à Vacoas

Le  3 novembre 1984, plus d’un millier de Mauriciens se réunissent au Gymkhana à Vacoas. Ils sont représentatifs de toute la population et se recueillent pour prier à la mémoire de Mme Indira Gandhi. Cette dernière, Premier ministre de l’Inde a été assassinée, trois jours auparavant à New Delhi. 

La cérémonie qui a lieu au Gymkhana, ce 3 novembre, coïncide avec les funérailles de l’ex-chef de gouvernement indien. Celle-ci a dans le passé visité Maurice à trois reprises. Elle a toujours œuvré pour que l’Inde soutienne Maurice dans son processus de développement. 

Outres les officiants hindous, d’autres chefs religieux étaient présents à la cérémonie. Parmi,l’Evêque de Port-Louis, Mgr Jean Margéot, l’Evêque de Maurice, Mgr Rex Donat, le Maulana Afhraf Khan de la Jummah Mosque et le Maulana Querishi de la communauté Ahmadistes. Le responsable de l’Eglise Presbytérienne, celui la communauté Bahaïe et deux bonzesses étaient aussi présents. 

Le Gouverneur général, Sir Seewoosagur Ramgoolam et Prem Singh le Haut Commissaire Indien ont  également pris place sur l’estrade où a été placé un portrait géant de Mme Ghandhi. C’est Rivaltz Quennette, Clerk de l’Assemblée législative qui prononce le discours précédant les prières. Il rappelle que la cérémonie se veut une communion avec ceux qui, au même moment en Inde, pleuraient une très grande Dame. Dans l’assistance on trouve Mme Sarojini Jugnauth, des ambassadeurs, des membres du gouvernement, ceux de l’opposition dont Paul Bérenger, Dharmanand Fokeer, Jayen Cuttarree et Rama Poonoosamy. 

Avant le début de la cérémonie les églises de la région sonnent le glas en signe de deuil. Cette cérémonie témoigne des liens très forts qui unissent Maurice et la Grande Péninsule. Les deux peuples confrontés à la perte d’une très grande figure sont unis dans la douleur.