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Congé de paternité: la lutte des papas pour être avec leur bout de chou
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Congé de paternité: la lutte des papas pour être avec leur bout de chou
Plusieurs personnalités françaises, à l’image du chanteur Julien Clair ou du Franco-mauricien Vikash Dhorasoo, ont paraphé, cette semaine, leur signature à la pétition lancée par le magazine féministe Causette. Ces derniers sont pour une prolongation du congé de paternité, passant de 11 jours à six semaines. Une idée qui ne déplaît pas aux papas mauriciens, qui souhaitent passer plus de temps avec leurs nouveau-nés.
À l’instar de Pascal Opéra, un jeune papa. Le sentiment qui anime son coeur est sans pareil. Il est surtout soulagé après le stress qui a précédé l’accouchement. Mais à présent, il a d’autres préoccupations en tête. «Si mon épouse s’occupe du bébé durant la journée, je m’en occupe le soir. Il faut bien que ma femme puisse avoir du temps pour récupérer.» Toutefois, avec le travail, il fera de son mieux pour être aux petits soins pour madame et le bébé. D’ajouter qu’il faudrait que la loi mauricienne soit plus flexible sur ce sujet.
Selon la loi, la mère a droit à une période de 14 semaines de congé alors que le père a uniquement cinq jours. «Il faut que cela soit dans la période d’une semaine à partir de la naissance de l’enfant. Cela fait partie de l’article 31 de l’Employment Rights Act», souligne Leevy Frivet, le responsable de communication du ministère du Travail. Néanmoins, Pascal Opéra avance qu’un employeur peut étendre ce congé. «C’est à la discrétion de la compagnie.»
Le syndicaliste Rashid Imrith espère que le gouvernement accordera dans un proche avenir le parental leave. «Ce n’est pas normal qu’un père doit puiser dans ses vacation leave pour rester avec son bébé. L’enfant a aussi besoin de sa mère que de son papa lors de ses premiers jours.»
Pour Darmen Appadoo, président de SOS Papa, les papas doivent avoir l’opportunité de passer plus de temps avec leur bébé. Il faudrait, dit-il, laisser le lien se créer entre le père et son enfant. «Je pense qu’il faudrait que les syndicalistes se penchent un peu plus sur ce problème.»
La question qui se pose à présent : les pères devront-ils entamer une pétition à la française pour se faire entendre ?
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