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Il y a 37 ans, le 16 novembre 1980: Lutchmeenaraidoo démissionne pour adhérer au MMM

16 novembre 2017, 16:10

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Il y a 37 ans, le 16 novembre 1980: Lutchmeenaraidoo démissionne pour adhérer au MMM

En novembre 1980, le gouvernement de la coalition Parti travailliste-Parti mauricien social-démocrate (PTr-PMSD) entame la dernière partie de son mandat. Les précédentes élections générales ayant eu lieu en décembre 1976, la dissolution de l’Assemblée législative est attendue au plus tard en 1981.

A cette même période, le Mouvement militant mauricien (MMM) exerce une véritable fascination sur des jeunes. Ses élus font preuve d’une maîtrise des dossiers lors des travaux parlementaires. Sur le terrain les relais du MMM auprès des syndicats et dans les régions abattent un travail considérable.

Dans ce contexte, des jeunes cadres se rapprochent du MMM. Certains espèrent obtenir l’investiture de ce parti aux élections générales à venir. C’est ainsi que Vishnu Lutchmeenaraidoo, le responsable de la promotion des exportations au ministère du Commerce et de l’Industrie démissionne de son poste. Lutchmeenaraidoo, detenteur des diplômes en économie et gestion des entreprises, alors âgé de 35 ans, gère plusieurs projets de promotion industrielle.

Par la suite, le fonctionnaire démissionnaire se fait élire dans la circonscription nº 13 (Rivière des Anguilles-Souillac). aux élections de juin 1982. Au moment de la scission au MMM, en 1983, Lutchmeenaraidoo se range aux côtés d’Anerood Jugnauth. Il est un des fondateurs du Mouvement socialiste militant (MSM) et devient ministre des Finances. Il reste à ce poste jusqu’en 1990, quand il quitte le MSM, n’acceptant pas une alliance de son parti avec le MMM.

Il fera un passage au Parti travailliste avant de prendre ses distances de la politique. Plus tard, il reviendra au MMM. Cependant en 2014, Lutchmeenaraidoo démissionne du MMM. Il se porte candidat sous la bannière de l’alliance Lepep. Elu au nº 7 (Rivière-du-Rempart-Piton), il retrouve le ministère des Finances qu’il quittera, quelques mois après, pour les Affaires étrangères dans le sillage d’une controverse autour d’un prêt bancaire.