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Pétrole bloqué en Inde: d’autres sources d’approvisionnement envisagées

5 décembre 2017, 10:24

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Pétrole bloqué en Inde: d’autres sources d’approvisionnement envisagées

La State Trading Corporation (STC) tire déjà les enseignements du li- tige qui l’oppose à Betamax. Du coup, même si une décision de la Haute Cour de Karnataka sur les 40 000 tonnes métriques de produits pétroliers bloqués en Inde se fait attendre, elle compte diversifier ses sources d’approvisionnement.

Vers quels pays se tournera-t-elle ? A la STC, l’on en dira pas plus. Mais ce qui est sûr, c’est qu’elle va revoir sa stratégie d’importation. Interrogé par l’express, hier, le président de la STC, le Dr Ramchandra Bheenick, a déclaré que l’affaire Betamax a provoqué une réflexion sur les sources d’approvisionnement de la STC que ce soit pour le riz, la farine et les produits pétroliers.

«Ce qu’il faut, c’est autoriser la STC à importer seulement 50 % de notre approvisionnement auprès de Mangalore Refinery and Petrochemicals Limited et laisser les compagnies pétrolières locales importer ces produits pour laisser les forces du marché agir avec des prix compétitifs», réagit un ancien ministre de l’Energie. Pour ce dernier, il fallait songer à une telle approche depuis longtemps. Car «on ne peut pas tout mettre dans un même panier. Sans pour autant être alarmiste, il suffit qu’une station de pompe à essence commence à rationner l’approvisionnement de l’essence pour que la panique s’installe dans le pays».

Du côté de la STC, l’on tient à rassurer : «Il n’y a pas de panique. Le pays dispose d’un stock suffisant de produits pétroliers pour plus d’une semaine de consommation. Nous sommes très confiants de pouvoir régler cette affaire», insiste le président de la STC.

Et d’ajouter que «nous, du côté de la STC, nous sommes relativement confiants de pouvoir sortir de cette affaire. Mais nous déplorons la façon de faire de Betamax. Nous savons tous que cette affaire va bientôt être appelée en Cour suprême. Pourquoi donc agir de façon cavalière».