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Agression sexuelle alléguée: poursuivi par une juriste, un Français veut que la charge contre lui soit rayée

8 décembre 2017, 21:31

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Agression sexuelle alléguée: poursuivi par une juriste, un Français veut que la charge contre lui soit rayée

Il est accusé provisoirement d’agression sexuelle. Et ce n’est nul autre que son ex-compagne, une juriste, qui a porté plainte contre lui. Le suspect, un ressortissant français, a comparu en cour de Bambous, devant la magistrate Sewpaul-Ramdhur, ce vendredi 8 décembre. 

Le Français est représenté par Me Jean Claude Bibi. Ce dernier a demandé que la charge retenue contre son client soit rayée. La décision du parquet est attendue le lundi 11 décembre. 

Toute l’affaire remonte en 2015. Le ressortissant étranger, cadre dans une compagnie située à Ébène, entretenait une relation avec la juriste. Sauf qu’après leur rupture au cours de la même année, la jeune femme a porté plainte contre lui pour agression sexuelle.

Le suspect, âgé d’une trentaine d’années, a été arrêté le 16 juin dernier, à Flic-en-Flac. Il a été libéré sous caution. Il réfute les allégations portées contre lui.

Plainte pour harcèlement

Deux mois avant son arrestation, le ressortissant français avait d’ailleurs déposé une plainte pour harcèlement contre la juriste. Il l’accuse de lui avoir envoyé des centaines d’e-mails pendant les six derniers mois de l’année. «Ce sont des correspondances injurieuses et même des personnes de mon entreprise ont reçu des lettres et mails anonymes», a-t-il déclaré aux enquêteurs du poste de police de Flic-en-Flac.

Ce n’est pas tout. Il avance que cette dernière l’aurait menacé et lui aurait réclamé de l’argent. Allant encore plus loin, le Français relate que la juriste aurait menacé de le faire expulser du pays en utilisant ses liens avec des politiciens. 

La police a procédé à l’arrestation de la juriste le samedi 2 décembre, sous une accusation provisoire de «Breach of Information and Communication Technologies Act».Elle a été libérée le même jour contre une caution.