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Fausse promesse d’emploi: accusée d’avoir escroqué Rs 128 000 à 8 personnes

24 décembre 2017, 18:00

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Fausse promesse d’emploi: accusée d’avoir escroqué Rs 128 000 à 8 personnes

Elle fait l’objet de neuf accusations formelles d’escroquerie et de «recruiting of workers without licence». Marie Alice Cécile Naiken est soupçonnée d’avoir escroqué la somme de Rs 128 300 à huit personnes en se faisant passer pour un recruteur pour le compte de bateaux de croisières.

Cette habitante de Grand-Baie faisait croire à ses victimes qu’elle pouvait remplir toutes les formalités pour qu’elles décrochent un emploi sur un navire américain. Et pour mieux les berner, elle avait imaginé toute une mise en scène. 

Le vendredi 22 décembre, l’avocat de Marie Alice Cécile Naiken a présenté sa plaidoirie en cour intermédiaire. Il a avancé que sa cliente ne pouvait être poursuivie sous les chefs d’accusation maintenus contre elle. «Elle ne peut pas être poursuivie sous l’accusation de recrutement de travailleur sans permis et d’escroquerie en même temps. C’est soit l’un soit l’autre», a avancé l’avocat de la défense.

À la suite de son intervention, Me Keshri Soochit, du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP), a demandé à la cour de rayer une charge. De ce fait, le magistrat Raj Seebaluck, prononcera la sentence le 22 février 2018.

Toute l’affaire remonte en 2010. Alice Cécile Naiken, âgée de 46 ans, avait plaidé non coupable d’avoir fait croire à Jean Frederic Quirin qu’elle pouvait finaliser rapidement les procédures pour qu’il puisse travailler sur le navire Indian Ocean Explorer. Elle lui aurait escroqué une somme de Rs 44 300.  

Ses autres présumées victimes sont Jean Michel Bègue, Marie Sandra Géraldine Vencatachellum, Nancy Larhubarbe, Marie Dorothée Lagaillarde, Jean Pascal Christophe Laurent, Louis Lois Roger Camoin et Yoni Pascal Catherine.

Camille Valentine, la mère d’une victime, soutient que l’accusée lui aurait demandé de lui remettre une somme de Rs 20 000. «Je lui ai dit que j’avais que Rs 15 000 en ma possession. Étant donné qu’elle avait avancé qu’il manquait des personnes pour pouvoir faire aboutir les procédures, je lui ai remis Rs 7 000 de la part de mon frère qui voulait lui aussi partir», avait soutenu Camille Valentine Tabardin. Elle avait toutefois été remboursée, les procédures n’ayant pas abouti.