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Le DPP s’intéresse à la protection des sources journalistiques
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Le DPP s’intéresse à la protection des sources journalistiques
Les journalistes doivent protéger leurs sources. Peu importe la situation dans laquelle ils se trouvent. C’est du moins ce qu’explique le Directeur des poursuites publiques, Me Satyajit Boolell, dans sa dernière Newsletter.
Il fait notamment ressortir que la Cour Suprême ne manque jamais l’occasion de souligner le rôle que joue la presse dans une démocratie. Selon la Cour européenne des droits de l’homme, la liberté de la presse permet au public de se faire une idée sur la manière dont les leaders politiques gèrent et gouvernent le pays.
En ce qui concerne la protection d’une source, Me Satyajit Boolell a pris pour exemple un jugement intervenu en octobre dernier, en Norvège. Il avait été ordonné à un journaliste de témoigner dans une affaire criminelle contre une de ses sources. Cette dernière est accusée de manipulation du marché.
C’est alors qu’est intervenue la Cour européenne des droits de l’homme. Il est précisé que la protection de sources journalistiques reste une condition de base pour la liberté de la presse. «Il y a les intérêts contradictoires entre le devoir de la police à examiner les crimes dans l’intérêt public et celui du journaliste de protéger sa source.»
Toutefois, le DPP précise qu’il existe des cas de figure où la Cour peut demander aux journalistes de divulguer l’identité de leurs sources. Et là encore, «seulement si les informations sont d’une nature à pouvoir empêcher les crimes qui posent une grave menace à l’intégrité physique d’une personne, ou que les informations sont d’une importance cruciale pour empêcher de tels crimes et les informations ne peuvent être obtenues autrement».
À Maurice, cependant, conclut-il, il reste encore à définir la portée d’une telle limitation.
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