Publicité
Bagarre à Résidence Barkly: «Mo zanfan népli kapav marsé al lékol…»
Par
Partager cet article
Bagarre à Résidence Barkly: «Mo zanfan népli kapav marsé al lékol…»
Tout a commencé à partir d’une simple altercation entre deux mineurs. «Après les heures de classe, mon fils de 16 ans se dirigeait vers une plaine de football et il m’a raconté avoir été giflé», explique Sylvio Perrine. Sauf que lorsque le père de famille a voulu porter plainte au poste de police, «une trentaine de personnes sont intervenues et c’est là qu’une vive dispute». C’était hier, lundi 29 janvier, à Résidence Barkly.
Les esprits se sont tellement échauffés que les policiers ont sollicité l’intervention de la Divisional Supporting Unit (DSU) de Rose-Hill. Après la plainte de Sylvio Perrine, aucune arrestation n’a été effectuée. Une enquête policière a néanmoins été ouverte et la DSU de Rose-Hill est restée sur place pour parer à toute éventualité. Aucun blessé n’est à déplorer.
«Mo zanfan népli kapav marsé al lékol», lâche Sylvio Perrine. Il compte se rendre aux Casernes centrales incessamment. Suzelle Perrine, son épouse, abonde dans le même sens. Elle fait valoir que ses fils âgés de 16 et 12 ans ne peuvent marcher librement car ils risquent d’être victimes de brutalités par «ce gang». «On n’a rien à faire avec la drogue et je ne peux laisser mon fils autrement capable marcher seul dans la rue.»
Cette employée d’un centre d’appels dit vivre un calvaire. «On sollicite l’aide d’un homme de loi.» Elle demande aussi l’intervention du gouvernement et du commissaire de police car elle craint pour sa sécurité.
Publicité
Les plus récents