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Trafic de drogue allégué: «Sharris Sumputh n’est pas un trafiquant», clament ses proches

4 février 2018, 03:55

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Trafic de drogue allégué: «Sharris Sumputh n’est pas un trafiquant», clament ses proches

Son homme de loi, Me Ritesh Sumputh, a présenté une motion pour sa remise en liberté devant la cour de Pamplemousses. Motion qui sera débattue vendredi 9 février. Sharris Sumputh, propriétaire de la discothèque Xindix, répond d’une accusation de trafic de drogue.

Lors d’une descente policière jeudi 1er février, du haschisch, des psychotropes et une somme de Rs 148 100 ont été saisis dans la chambre d’hôtel que l’homme de 39 ans occupait, à Balaclava. Sa compagne, âgée de 24 ans, et un «ami», Jeeanesh Kumar Boyjoonauth, 27 ans, ont également été appréhendés. La jeune femme a été autorisée à rentrer chez elle. En revanche, Jeeanesh Kumar Boyjoonauth fait lui aussi l’objet d’une accusation provisoire de trafic de drogue.

«On a grandi ensemble et nous fréquentions le même collège. Et je peux vous assurer que Sharris n’est pas un traquant de drogue», confie un de ses proches. Sharris Sumputh a déjà eu des démêlés avec la justice par le passé. Il avait écopé d’une amende pour agression. «Il avait eu une altercation avec quelqu’un devant sa discothèque, mais il n’a jamais été impliqué ou arrêté pour des cas liés à la drogue», martèle notre interlocuteur.

Que faisait-il donc avec toute cette drogue ? «Il se peut qu’on lui ait prescrit ces psychotropes, car il s’est blessé récemment et se déplace à l’aide d’une béquille…» Quid de l’argent ? «C’est le propriétaire d’une discothèque et il gagne bien sa vie. Rs 150 000 ki été pou li sa ? Ou krwar li pou expoz li dan enn lotel ek dé-trwa gram vo Rs 5 000? Sa pa vé dir ki li vandé!»

D’autres proches parlent, eux, d’un coup monté. «Mais qui est derrière cette opération ? Comment se fait-il que c’est l’Emergency Response Service qui a effectué cette fouille et non la brigade antidrogue ?»