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Allégations d’attentat à la pudeur: «Il y a des incohérences…» plaide Me Mootealloo
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Allégations d’attentat à la pudeur: «Il y a des incohérences…» plaide Me Mootealloo
Le procès intenté à Augustin Louis Jean, accusé d’attentat à la pudeur, a tiré à sa fin devant la magistrate Darshana Gayan de la cour intermédiaire. Les deux avocates de la défense et du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) ont présenté leurs plaidoiries en ce 19 février et la magistrate prononcera son jugement le 26 avril.
C’était le 28 juillet 2013 à Bel-Ombre. La présumée victime s’était rendue chez sa tante, pour regarder la télévision. Elle allègue qu’Augustin Louis Jean, maçon, aurait commis des attouchements sur sa personne. Or, l’accusé a nié toutes allégations. Pour lui, c’est un coup monté.
«Incohérences»
Me Jenny Mootealloo a tout d’abord fait ressortir lors de sa plaidoirie que la présumée victime ne voulait pas aller de l’avant avec ce procès. Elle a d’emblée évoqué les incohérences de la part de la présumée victime.
L’avocate a fait valoir que la jeune fille avait dit à la police qu’elle n’avait pas crié lorsque l’accusé commettait des attouchements sur elle mais elle était revenue sur sa version des faits, avançant que l’accusé l’aurait empêché de crier. «Lorsqu’elle fut confrontée à ses deux différentes versions, elle s’était tue», dit l’avocate.
«Précision»
Pour Me Jenny Mootealloo, c’est la version de l’accusé qui est plausible. Ce dernier, selon elle, a été précis lors de son contre-interrogatoire et de son interrogatoire en cour.
Pour sa part, Me Poorrnima Seebaluck, avocate du bureau du DPP, est d’avis que la cour doit se pencher sur les témoignages produits en Cour. «L’accusé n’avait pas indiqué à la police que toute cette accusation porte sur le ‘bad blood’ qui existe entre lui et la mère de la petite. Ce n’est qu’en cour qu’il est venu avec cette nouvelle version.» Pour elle, la poursuite a pu prouver les éléments contre l’accusé.
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