C’est le 6 mars que l’ancien ministre Raj Dayal communiquera sa défense. L’homme d’affaires Patrick Soobhany lui réclame des dommages de Rs 50 000 dans l’affaire Bal Kouler. Alors que les arguments devaient être entendus en Cour, ce lundi 26 février, les deux parties ont pu trouver un accord.

Raj Dayal s’était initialement dit insatisfait des réponses fournies par Patrick Soobhany. L’ancien ministre de l’Environnement avait demandé une copie des permis que détient ce dernier, ainsi qu’une copie de la carte d’enregistrement de son entreprise. Patrick Soobhany avait répondu qu’il n’est titulaire d’aucune licence commerciale ni carte d’enregistrement d’entreprise. D’où l’insatisfaction de Raj Dayal, qui a fini par se raviser…

Le directeur de Morcellement Martelo Ltée estime que le député du n°9,  Flacq–Bon-Accueil, a tenu des propos diffamatoires à son encontre, en disant qu’il serait recherché par Interpol. Patrick Soobhany indique que l’ancien ministre de l’Environnement a voulu faire croire que son casier judiciaire n’est pas vierge et qu’il est sous le coup d’une arrestation. Les allégations de l’ex-ministre, dit-il, sont fausses, malicieuses et dénuées de tout fondement.

Cette affaire a pour toile de fond une affaire de permis Environment Impact Assessment. Patrick Soobhany allègue que Raj Dayal, alors ministre de l’Environnement, lui a réclamé un pot-de-vin. Selon le plaignant, le député du n°9 lui aurait dit d’acheter «50 bal kouler» afin qu’il puisse les distribuer dans sa circonscription, dans le cadre de la célébration de la fête Holi.

Le plaignant est représenté par Mes Pazhany Rangasamy et Yousuf Mohamed Senior Counsel.