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Jardin Balfour: le coin enchanteur

28 mars 2018, 23:45

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Jardin Balfour: le coin enchanteur

I l sera appelé à jouer un rôle encore plus important dans la ville de Beau-Bassin, avec destruction de la promenade Roland Armand. En effet, le jardin Balfour a vu ses heures d’ouverture s’étendre de 5 heures du matin à 20 heures, quotidiennement, par la mairie de Beau-Bassin–Rose-Hill. L’occasion d’y faire une petite balade.

Il y a une rue de Beau-Bassin qui porte le nom de Balfour, probablement en l’honneur du Dr Andrew Balfour. Ce dernier avait rédigé un rapport sur les conditions sanitaires dans l’île et réalisé un projet résidentiel pour les travailleurs alors que sir Hesketh Bell était gouverneur de l’île, de 1916 à 1924. Évidemment, on y retrouve le jardin Balfour, mais aussi un autre lieu emblématique de la ville qu’est le Thabor, la blanche bâtisse appartenant au diocèse de Port-Louis. Des hautes falaises où est perché le jardin Balfour, on a vue sur la Grande-Rivière-Nord-Ouest, qui coule en contrebas alors qu’un cours d’eau se jette dans le vide. C’est la cascade Balfour, spectacle naturel que beaucoup viennent contempler alors qu’Ébène et ses bâtiments dominent le haut des falaises.

Le jardin Balfour, c’est surtout plusieurs arpents d’espaces verts où petits et grands peuvent trouver leur bonheur. Les sentiers de graviers, qui se dispersent aux quatre coins de ce jardin coloré par les parterres de fleurs et aussi les jeux d’enfants, sont une invite à se laisser porter par ses sens… S’étendre sur le gazon sous les grands palmiers, suivre les sentiers de pins odorants, écouter le chant des oiseaux et le ruissellement des canaux qui traversent le jardin, ou encore lire son journal sur le banc entouré d’arbres, faire de l’exercice dans l’open gym. Ce sont autant de choses auxquelles on peut se laisser aller dans cette atmosphère tranquille, qui est aussi très appréciée par toutes les générations.

«Quand j’avais 7-8 ans, je venais ici avec mon papa dans ce même kiosque qui était alors recouvert de paille. On y jouait pendant des heures et il y avait les soirées séga aussi», se souvient Pushpa Bunsy, 60 ans. La sexagénaire y emmène à présent les plus jeunes de sa famille de temps à autre, pour se promener, voir les tortues géantes et jouer en plein air. «C’est encore plus beau qu’avant maintenant», s’enthousiasme notre interlocutrice, qui apprécie l’évolution qu’ont connue les lieux. La seule chose qui manque selon cette amoureuse des fleurs ? «Les andreanums et les roses qu’on trouvait partout», sourit-elle.