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Journée mondiale de la Terre: 7 choses à savoir
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Journée mondiale de la Terre: 7 choses à savoir
Ce dimanche 22 avril, c’est la Journée mondiale de la Terre. L’occasion de faire le point sur les mesures environnementales ainsi que les dégâts causés par l’homme. Bilan en sept chiffres, dont quelques moyennes calculées à partir de données internationales…
(1) 86 %
86 % de la population vit avec un déficit écologique. Un pays est en déficit écologique quand il demande plus à la nature que ce qu’elle peut produire.
• Pourquoi cela nous intéresse-t-il ?
Plusieurs ONG et groupes écologiques ne cessent de le répéter, Maurice demande plus au pays que ce qu’il peut produire. Cela se ressent, notamment au niveau du lagon.
(2 ) 7 millions
Sept millions de litres de crème solaire sont dilués dans les océans depuis le début de l’année. Principalement dans les zones d’attractions et des récifs coralliens.
• Pourquoi cela nous intéresse-t-il ?
Depuis 2010, des scientifiques ont remarqué que certaines crèmes solaires ont un effet néfaste sur les coraux. Dans certaines régions du monde, telles que Hawaï, des régulations sont en passe d’être adoptées pour limiter les dégâts. Avec plus de 350 000 touristes entre janvier et mars 2018, et une moyenne aux alentours de 1 300 000 touristes en 2017, l’impact à Maurice est non-négligeable.
(3) 7,5 gigatonnes
7,5 gigatonnes, soit 7,5 milliards de tonnes. C’est la quantité de sédiments et de boue charriés en mer depuis le 1er janvier, selon des estimations.
• Pourquoi cela nous intéresse-t-il ?
Les changements au niveau de la topographie du territoire ont augmenté la quantité de sédiments qui se déverse en mer, les événements météorologiques combinés au développement humain ont aussi accentué l’érosion. Les sédiments en mer sont anormalement importants, ce qui a des conséquences négatives sur le lagon. La perte des berges des rivières qui retiennent les sédiments et des wetlands servant de filtre fragilise davantage un système déjà instable.
(4) 27 milliards d’euros.
C’est le coût du réchauffement climatique entre janvier et avril de cette année. Le coût du réchauffement climatique dans le monde tournait autour de 90 milliards d’euros en 2017.
• Pourquoi cela nous intéresse-t-il ?
Maurice étant une île, elle est à la merci des effets secondaires du réchauffement climatique. Le gouvernement, comme ailleurs dans le monde, doit non seulement investir dans la prévention mais aussi faire face aux frais des dégâts causés par les catastrophes liées au changement climatique.
(5) 9,6 gigatonnes
9,6 gigatonnes, soit 9,6 milliards de tonnes de CO2 sont relâchées dans l’atmosphère depuis le début de l’année. Au cours de 2016, pas moins de 36,4 gigatonnes de CO2 se sont retrouvées dans l’atmosphère.
• Pourquoi cela nous intéresse-t-il ?
Selon les accords de la COP 21, l’augmentation de la température doit être en dessous de 2° Celsius pour endiguer le réchauffement climatique et la montée des eaux. Ce n’est possible qu’en limitant les gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Outre l’eau en état gazeux, le CO2 est l’un des gaz responsables de l’augmentation de la température. Le Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat, en 2015, estimait qu’il ne nous restait que 400 gigatonnes de CO2 à émettre pour le monde entier.
(6) 144 milliards
144 milliards de bouteilles en plastique ont été vendues depuis le début de l’année dans le monde. Le chiffre s’élevait à 480 milliards uniquement en 2016.
• Pourquoi cela nous intéresse-t-il ?
Le plastique est le plus commun des matériaux non biodégradables qui se retrouvent dans les caniveaux et sur les plages. Des efforts sont faits, notamment à Maurice, pour recycler le plastique.
(7) Entre 6 et 8 millions
Entre 6 et 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont enregistrés par an. Ceux-ci se retrouvent dans la mer et polluent les océans.
• Pourquoi cela nous intéresse-t-il ?
La pollution causée par le plastique n’est pas seulement mauvaise pour l’atmosphère mais affecte aussi toute la chaîne alimentaire en mer. Un danger pour Maurice qui mise beaucoup sur la pêche et l’économie bleue. Le secteur touristique peut également souffrir de la pollution et voir ses plages crouler sous les déchets plastiques, comme sur la plage d’Omoa aux Honduras.
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