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Tunis: dans les ruines de la rivale de Rome
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Tunis: dans les ruines de la rivale de Rome
Rome ne s’est pas construite en un jour, son empire non plus. Et elle n’a pas manqué d’ennemis. La Tunisie et sa capitale, Tunis, ont joué plusieurs rôles dans l’histoire de l’Afrique du Nord. Et notamment dans la domination de la Méditerranée en tant que rivale de Rome lors de la montée en puissance de cette dernière. Ce fait demeure l’un des plus intéressants de son histoire et, aujourd’hui encore, marque la civilisation moderne.
Tunis était connue durant l’antiquité sous le nom de Carthage, la capitale punique. Les ruines carthaginoises et romaines à Tunis laissent bouche bée. Ce ne sont pas les touristes en quête de photos imprenables ou les passionnés d’histoire antique qui diront le contraire.
Sur la colline de Byrsa se trouve l’ancienne cathédrale Saint-Louis ainsi que les ruines des quartiers puniques. Il est facile de comprendre pourquoi Byrsa jouait un rôle important dans la ville punique. Du haut de la colline, la vue est imprenable sur le lac et le golf de Tunis qui donne sur la Méditerranée. Rendant l’endroit stratégiquement important d’un point de vue aussi bien militaire qu’économique.
Trois guerres ont eu lieu entre Carthage et Rome. La plus célèbre étant la deuxième guerre punique où se sont affrontés deux des plus grands stratèges de l’histoire. À la tête des forces carthaginoises, Hannibal Barca, qui a fait des éléphants de guerre traverser les Alpes et les Pyrénées et a acculé Rome. Vers la fin de la guerre, il sera vaincu par le Romain Publius Cornelius Scipio Africanus, dit Scipion l’Africain.
Carthage sera complètement détruite et conquise par les Romains en l’an 146 av. J.-C. La longue présence romaine a laissé des traces. Au musée national de Bardo, un ancien palais ottoman, se trouve l’une des plus grandes collections de mosaïques de l’ère romaine venant de différents sites archéologiques en Tunisie. Dans les salles du musée, on retrace l’histoire de Carthage et de Rome au travers des expositions. Et aussi de la période byzantine chrétienne et ses reliques, ainsi que l’époque ottomane avec l’architecture du musée. La beauté des mosaïques restaurées et exposées laisse sans voix.
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