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Discothèques: comment font les «bouncers» pour choisir qui laisser entrer?
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Discothèques: comment font les «bouncers» pour choisir qui laisser entrer?
Ils sont souvent vus comme les ennemis des fêtards, ceux qui contrôlent l’accès aux bars et boîtes de nuit. Mais sur quels critères se basent-ils pour faire le tri ? Pour éviter les délits de gueule, entre autres ?
D’emblée, un bouncer «qualifié» explique que la décision est prise par les gérants des lieux. Eux, ils sont là pour exécuter les ordres. «La règle générale, c’est de ne laisser entrer que les couples pour qu’il n’y ait pas de grabuge à l’intérieur.»
Et les célibataires ? Les homosexuels ? «Un couple, c’est un homme et une femme, ils ne doivent pas forcément être ensemble… Mais je le redis : nous n’avons aucun problème avec qui que ce soit. Nous faisons ce que les propriétaires des lieux nous demandent de faire…»
Cette règle répandue mais officieuse, a été instaurée par la majorité des boîtes de nuit pour garder l’équilibre hommes-femmes, explique notre homme. Certes, il y a des exceptions, dépendant des soirées et des thèmes…
Toujours est-il que même les messieurs accompagnés de leurs copines sont refoulés à l’entrée. Pourquoi ? Lors de leurs formations, les bouncers apprennent à définir le comportement des gens. «Mais il n’y a pas que ça. Au fil des ans, nous apprenons à jauger les gens par rapport à leurs vêtements, leur démarche et tout.» Christina Cordula peut aller se rhabiller.
Et puis, précise notre interlocuteur, la légende qui veut que les gens qui font la queue avec leur cannette entre les mains ne rentrent pas est fausse. Si la personne n’est pas ivre et n’a bu qu’une ou deux bières, qu’elle ne fait pas de bruit et se comporte bien dans la file, qu’elle est «dans l’ambiance», il n’y a pas de raison pour qu’elle ne rentre pas. «Les gens sont là pour s’amuser. On ne va pas les empêcher de boire !»
Mais tous les bouncers ne sont pas allés à la même école, visiblement. «Oui, certains sont agressifs, ils ne sont pas professionnels», admet notre intervenant, à contrecœur. Racisme, homophobie, délit de faciès, tout y est, parfois. Raisons pour lesquelles les gens ne portent pas les gros bras dans leur cœur. «J’avoue que ça nous peine…»
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