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Affaire Sunkai: Me Bokhoree menace d’entamer une grève de la faim

28 juin 2019, 19:15

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Affaire Sunkai: Me Bokhoree menace d’entamer une grève de la faim

Il lance un ultimatum au gouvernement et menace d’entamer une grève de la faim au nom de ses clients. Raison : 1 047 plaignants, dont il est l’avoué, n’ont pas encore été remboursés jusqu’à maintenant, dans le cadre de l’affaire Sunkai. Me Kaviraj Bokhoree, a tenu une conférence de presse, vendredi 28 juin, pour proposer des solutions pour ces victimes.

Ils sont, en effet, 1047 plaignants à réclamer le remboursement de leur argent, soit une somme de plus de Rs 270 millions. Ils avaient demandé qu’un ordre soit émis pour que le commissaire de police (CP), le Directeur des poursuites publiques (DPP) et la Financial Intelligence Unit (FIU) procèdent au dégel de l’argent qui a été saisi à la compagnie Sunkai avec la directrice Bhimla Ramloll. Cela, afin de pouvoir honorer le jugement de la cour intermédiaire. 

Mais l’avoué Bokhoree est venu avec une nouvelle requête, demandant au gouvernement de puiser du Prime Minister’s Relief Fund de même que du Consolidated Fund pour effectuer ledit remboursement. «Une somme de plus de Rs 200 millions doit être mise à la disposition pour couvrir le capital et comme la FIU et le CP ont indiqué dans leur affidavit qu’un montant de Rs 71 millions est disponible, je crois que le remboursement peut se faire dans ce cas», confie Me Kaviraj Bokhoree à l’express.

Le cas échéant, l’avoué très connu et qui avait même logé une «Precautionary Measure» contre le chef Juge d’alors, menace d’entamer une grève de la faim d’ici le 1e août. «J’aurai deux personnes à mes côtés pour mener cette grève de la faim.» 

Pour rappel, ces personnes ont été victimes d’une fraude massive dans laquelle elles avaient investi leur économies, leur lump sum ou autre argent dans la compagnie Sunkai en 2013. Un contrat avait même été rédigé portant sur le respect des normes dans lequel il était écrit qu’elles recevraient un retour d’investissement élevé. Sauf qu’elles n’ont rien vu venir. Cette affaire de Ponzi Scheme avait éclaté en mars 2013. La fraude commise est estimée à Rs 768 millions. La directrice, Bhimla Ramloll, avait été arrêtée le 31 juillet 2013, sous une accusation de money laundering.

Sauf que Bhimla Ramloll, qui est co-défenderesse dans la présente affaire, avait soutenu qu’elle ne pouvait rembourser les victimes, étant donné que l’enquête initiée par le CP et la FIU avait ordonné la saisie de l’argent investi par les victimes.

Ainsi, les plaignants estiment qu’une somme de Rs 270 118 500 de même que des frais ordonnés par la cour intermédiaire, d’où le montant de Rs 3 141 000, devront être dégelés.