L’enquête se poursuit sur le MSC Agata. N’ayant pas le droit de quitter le navire amarré à la Christian Decotter Cruise Jetty, un «surveyor» a été appelé à donner sa version, dans le cadre de la saisie de drogue de 1,55 kg d’héroïne d’une valeur de Rs 23 250 000, mercredi 3 juillet. En présence de son homme de loi, Ashley Ramdass, cet expert a expliqué aux enquêteurs sa présence sur le navire lorsque la perquisition a eu lieu.

«On m’avait sollicité pour venir à Maurice, pour mener un exercice de survey et je me trouvais au mauvais moment et au mauvais endroit lorsque la perquisition a eu lieu. Je n’ai rien à voir avec ce trafic de drogue», dit cet homme d’origine polonaise. Son bureau, dit-il, est basé à Dubaï. D’ajouter qu’il ne fait pas partie de l’équipage.

Le cargo battant pavillon libérien, qui avait jeté l’ancre à deux milles nautiques de Port-Louis, a été inspecté et fouillé, le 24 juin. Un field test ayant pour but de confirmer la présence d’héroïne s’est révélé positif. C’était une opération conjointe de la Metropolitan Anti Drug Smuggling Unit (ADSU) Landing Step Division, de la National Coast Guard et de la Customs Anti-Narcotics Section de la Mauritius Revenue Authority, qui a abouti à ladite saisie.

Le MSC Agata avait accosté pour la livraison de marchandises le 21 juin. Les produits n’ont été débarqués que le samedi 22 juin et le cargo a quitté le port. C’est à partir de là que l’ADSU a eu des renseignements qu’il y avait de la drogue à bord. Il existait une forte possibilité que les suspects allaient récupérer cette drogue au large, la brigade anti-drogue a réussi à faire capoter l’opération à deux milles nautiques du port.