Trou-aux-Biches la bien-nommée… avec ses «salons de massage» si particuliers… Trois personnes ont été placées en état d’arrestation, jeudi 18 juillet dans ce village balnéaire.

Leur délit : la propriétaire est soupçonnée d’opérer une maison close et ses deux employées font, elles, l’objet d’une accusation provisoire d’assisting in keeping brothel.

Les enquêteurs de la Criminal Investigation Division (CID) de Trou-aux-Biches ont eu vent de ce qui se passait dans ce salon de massage lorsque des prostituées ont commencé à le fréquenter. C’est du moins ce que nous indique une source proche du dossier, qui raconte qu’auparavant la propriétaire opérait un salon de massage uniquement, avant de le convertir en maison close.

L’une des deux employées, qui habite Curepipe, a comparu en ce vendredi 19 juillet devant le magistrat Vignesh Ellayah, siégeant en cour de Pamplemousses. Elle a été libérée contre une caution de Rs 5 000 et a dû signer une reconnaissance de dettes de Rs 15 000. Compte tenu de sa situation familiale, elle est mère de trois enfants, l’autre collègue a été relâchée contre une caution de Rs 1 000 et a dû signer une reconnaissance de dettes de Rs 15 000. Quant à la propriétaire, qui est restée en détention, elle devra donner sa version des faits incessamment, en présence de son homme de loi.