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Héroïne dans une sono: un ancien employé d’un courrier express libéré
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Héroïne dans une sono: un ancien employé d’un courrier express libéré
Il a été arrêté le 24 août 2018 à l’aéroport SSR par l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) à la suite d’une saisie de drogue. 2,11 kg d’héroïne, d’une valeur marchande de Rs 31 650 000, étaient dissimulés dans un équipement de sonorisation.
La liberté conditionnelle de cet ancien employé d’une société de courrier express lui a été accordée, un an après, par le Senior District Magistrate, Navish Jheelan, de la Bail and Remand Court. Amarduth Boodhia s’est acquitté d’une caution de Rs 350 000 et a dû payer une reconnaissance de dettes de Rs 1 million.
Représenté par Me Ravi Rutnah, le trentenaire a accepté avoir donné des instructions aux agents du service de courrier express de réceptionner le colis venant du vol SA 190 de South African Airways. Cela, après dit-il, que son ami lui aurait demandé de le faire. Toutefois, l’habitant de Plaine-Magnien a démenti être au courant du contenu du colis.
Ayant décortiqué chaque élément du délit, le magistrat trouve que la nature des preuves est faible, étant donné qu’aucun élément n’a été apportée pour démontrer que l’ancien courtier en douane était au courant du contenu du colis. «Dans ces circonstances, le droit à la liberté pèse plus lourd que le besoin de protéger la société et l’administration de justice», note le magistrat.
S’enfuir
Alors que la police a soutenu qu’Amarduth Boodhia peut s’enfuir vu qu’il risque une lourde peine d’emprisonnement si reconnu coupable sous cette accusation d’aiding and abetting in the crime of drug dealing, le magistrat ne partage pas le même avis. «Il faudra qu’il y ait un procès.»
L’enquêteur principal a également indiqué que le suspect avait, dans le passé, donné des instructions similaires à ses anciens collègues pour récupérer des colis pour lui et a démontré le modus operandi d’Amarduth Boodhia. Ce dernier avait même été arrêté sous une accusation de possession de drogue synthétique.
Pour le magistrat, la police n’a pas pu prouver que le risque de s’enfuir ou de récidiver est là. Il estime que des conditions strictes peuvent être imposées. Le père de famille doit se rendre tous les jours au poste de police de sa localité entre 6 et 18 heures et ne doit aucunement être en contact avec son ami.
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