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Drogue: Sharris Sumputh réclame la liberté en attendant son procès
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Drogue: Sharris Sumputh réclame la liberté en attendant son procès
Sharris Sumputh et Emilie Karen Kolandavaloochetty font désormais face à un procès devant la cour intermédiaire sous des accusations de trafic de drogue : possession de résine de cannabis dans le but de la distribuer et possession de drogue dangereuse : Lysergic acid Diethylamid (LSD) and Synthetic cathinone n-ethylpentylone.
En attendant, les conjoints réclament la liberté conditionnelle. Laquelle motion a été débattue devant la magistrate Niroshni Ramsoondar, hier, jeudi 22 août. Elle prononcera sa décision le 26 août quant à la demande du propriétaire de la discothèque Xindix et d’Emilie Karen Kolandavaloochetty.
Le sergent Veeren, de la brigade anti-drogue, a raconté que la drogue avait été retrouvée chez le directeur d’Illusion Disco Limited, à la rue Barry, Curepipe, le 4 septembre 2018. «6,7 grammes de résine de cannabis, connue comme haschisch, avaient été saisies dans une étagère et le suspect avait dit ʺhaschish sa, mo pou fer mo kopin pran sarzʺ. Et dix feuilles d’aluminium avaient été trouvées dans un meuble en bois dans la salle de gym et dont le rapport révèle qu’il y avait 42,8 grammes de LSD.» Le policier a ajouté que le suspect aurait concédé qu’il comptait partager ladite drogue avec ses clients de la discothèque. La valeur du LSD s’élève à Rs 50 000.
Accusation de trafic niée
La police avait également procédé à l’arrestation de la femme de 25 ans, aussi Assistant Manager de Xindix Nite Club, qui se trouvait sur place. Les deux accusés ont nié l’accusation de trafic de drogue.
Me Gavin Glover, Senior Counsel (SC), assisté de Mes Sumputh et Ghoorah, a, dans sa plaidoirie, fait ressortir que son client de 41 ans, a respecté les conditions de remise en liberté depuis son autre arrestation en février 2018 pour une autre affaire de drogue.
Alors que la police est d’avis que l’accusé peut récidiver et s’enfuir, le SC estime qu’aucune preuve n’a été apportée pour soutenir ces objections. «There is no valid reason to detain my client.»
Même son de cloche du côté de Me Sanjeev Teeluckdharry, qui représente Emilie Karen Kolandavaloochetty.
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