Publicité

Accusé d’avoir tué le bébé de sa concubine: jugement le 31 octobre

29 août 2019, 15:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Accusé d’avoir tué le bébé de sa concubine: jugement le 31 octobre

Le 31 octobre. C’est la date à laquelle le jugement de Thesy Steven Robetson sera prononcé par la magistrate Adeela Hamuth. Il est accusé d’avoir infligé des coups et blessures ayant entraîné la mort du nourrisson de huit mois de sa concubine.

Dans sa plaidoirie hier, mercredi 28 août, l’avocate du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) a évoqué le rapport médical produit par le Dr Maxwell Monvoisin. Le nourrisson avait une blessure à la tête et portait des traces de brulures au corps. De plus, l’avocate s’est appuyée sur le témoignage de la mère devant la cour.

«Ce jour-là, j’étais sortie pour aller acheter du lait à la boutique, et j’ai laissé mon bébé seul avec mon concubin» a dit Marie Natacha Winnie Mootoo. A son retour, elle a constaté que l’enfant pleurait et avait une bosse à la tête. Elle a précisé qu’à aucun moment, son concubin ne lui a dit comment le bébé s’est blessé. «Ma fille mangeait et réagissait normalement, donc je me suis dit qu’elle n’a rien eu de grave. C’est pour cela que je ne l’ai pas emmenée à l’hôpital tout de suite» a rajouté Marie Natacha Winnie Mootoo.

Ce n’est que le lendemain, sur les conseils de sa belle-sœur que Marie Natacha Winnie Mootoo a décidé d’emmener le bébé voir un médecin. Là, elle apprend que le crâne de son enfant est fracturé. La fille est décédée deux jours après.

Thesy Steven Robetson avait été arrêté car la police le soupçonnait d’avoir agi délibérément.  

Mais Me Alwin Juwaheer, représentant les intérêts de l’accusé, est catégorique. La faute revient à la maman. Il a même interrogé un officier de la Child Development Unit, qui a affirmé que la femme avait perdu la garde de son premier bébé, après l’avoir abandonné en 2017. «La poursuite n’a pas démontré l’implication de mon client dans le décès du bébé. D’ailleurs, la version de la maman n’est pas crédible. Le jour de l’incident, elle était au téléphone avec sa mère et si elle était vraiment inquiète, elle lui aurait fait part de l’état de santé du bébé» poursuit l’homme de loi. De ce fait, il a demandé à la magistrate Adeela Hamuth de rayer l’accusation qui pèse sur son client.