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Attouchement sur une fillette: un sexagénaire trouve sa peine de prison «dure et excessive»

10 septembre 2019, 09:04

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Attouchement sur une fillette: un sexagénaire trouve sa peine de prison «dure et excessive»

Il avait écopé d’une peine d’emprisonnement de douze mois devant la Cour intermédiaire. Cela, pour avoir commis des attouchements sexuels sur une fillette de sept ans. Sauf que cet homme de 68 ans a, par le biais de son homme de loi, Ridwaan Toorbuth, interjeté appel devant la Cour suprême. Hareef Abdool Neeroo demande au juge de renverser la décision en annulant la peine d’emprisonnement ou de convertir la peine en travaux d’intérêt général. Cela, en prenant en considération son âge. Les points d’appel ont été débattus le mardi 3 septembre devant le juge Patrick Kam Sing.

Les faits remontent au 11 novembre 2014 à Phoenix. La petite fille jouait chez une voisine à l’étage. À un moment, elle est descendue seule chez elle, au rez-de-chaussée, pour récupérer des jouets. C’est alors que le voisin Hareef Abdool Neeroo est entré dans sa maison et lui a fait des attouchements. La fillette a crié. L’accusé lui a alors remis Rs 25 et des bonbons pour acheter son silence. Elle est ensuite remontée à l’étage pour raconter sa mésaventure à son amie et est restée avec elle en attendant l’arrivée de sa mère.

C’est en mai 2018 que la magistrate Razia Jannoo-Jaunbocus a imposé une peine de prison d’un an sur le retraité. La magistrate avait indiqué que la version des faits donnée par la fillette est très convaincante, même s’il y a des petites contradictions. Et ce, bien que Hareef Abdool Neeroo ait nié les accusations portées contre lui.  

Lors des débats, Me Ridwaan Toorbuth a présenté 11 points pour contester ce jugement, en le qualifiant d’injuste et d’incorrect. «L’acte d’attentat à la pudeur n’avait jamais été communiqué à mon client lors de l’enquête et cette peine est dure et excessive.» Il a d’ailleurs, soulevé des contradictions dans le témoignage de la fillette. Selon lui, la victime a donné deux versions différentes.

D’ajouter que la magistrate avait tort de conclure que la version de la victime est vraie. «The magistrate was wrong to conclude that the contradictions in complainant’s versions were minor and not fatal and had no impact on her credibility.» L’avocat a conclu en demandant à la cour d’annuler la peine ou d’imposer à son client d’effectuer des travaux d’intérêt général.