«On a vérifié les dires de Raj Dayal.» C’est ce qu’a soutenu un enquêteur de l’Independent Commission against Corruption (ICAC), ce jeudi 12 septembre, en cour de district de Curepipe. Cela dans le cadre du procès en réclamation de dommage qu’intente Patrick Soobhany à l’ancien ministre de l’Environnement, Raj Dayal. L’affaire a été prise sur le fond, ce jeudi.

L’homme d’affaires réclame Rs 50 000 à Raj Dayal dans le sillage de l’affaire Bal Kouler. Représenté par M^e Yousuf Mohamed, Senior Counsel, et M^e Pazhany Rangasamy, il allègue que le député de la circonscription n°9, Flacq–Bon-Accueil, a tenu des propos diffamatoires à son encontre.

Et un enquêteur de la Commission anti-corruption (ICAC) a lors du contre-interrogatoire mené par l’avocat du plaignant, concédé que Patrick Soobhany n’est point fiché par Interpol, que ce soit à Maurice ou en France, comme l’avait indiqué le défendeur dans une déclaration à la presse lors de son arrestation. Raj Dayal avait allégué que l’homme qui l’avait dénoncé est recherché par la police.

Le procès se poursuivra à une date ultérieure.