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Agressé par des bouncers: cauchemar pour un manager de Dreamprice

15 septembre 2019, 10:30

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Agressé par des bouncers: cauchemar pour un manager de Dreamprice

Il était admis pendant pratiquement cinq jours aux soins intensifs de l’hôpital. Ce, après qu’il a reçu plusieurs coups de sabre, alors qu’il se trouvait dans le bureau du supermarché Dreamprice à Terre-Rouge, le mardi 10 septembre. Cet operational manager a subi trois interventions chirurgicales après que des malfrats lui ont fracturé les os et blessé au crâne. Il a finalement pu porter plainte à la police, hier, samedi 14 septembre, en présence de son avocat, Me Yousuf Azaree. 

L’homme, âgé de 29 ans, raconte que sept «bouncers» ont subitement fait irruption dans le bureau. «Ils m’ont tabassé et j’ai cru que j’allais perdre la vie lorsqu’ils m’ont assené des coups de sabre au dos, sur le crâne et au tibia», affirme la victime qui dit pouvoir identifier ces hommes. Les images des caméras de surveillance aideront également la police. 

Sollicité pour une réaction, un regional manager de Dreamprice confie que ladite agression a pour toile de fond une affaire d’extorsion. «Tout a commencé avec l’embauche d’un agent de sécurité. Ce dernier était chargé de solliciter les services de 250 agents de sécurité qui auraient été placés devant les 23 supermarchés Dreamprice à travers l’île...»

Toutefois, il affirme avoir appris que l’homme, qu’il employait sur une base contractuelle, n’a pas de permis pour opérer comme agent. «Du coup, je l’ai informé que je n’avais plus besoin de ses services et c’est là qu’il a commencé à proférer des menaces contre ma famille et moi», poursuit notre interlocuteur qui a également saisi la police en présence du legal adviser de Dreamprice, Arshaad Inder, pour porter plainte pour menace et extorsion. 

Cependant, il allègue que l’homme en question, n’ayant pas voulu démissionner de son poste, aurait commencé à lui passer des coups de fil, lui réclamant une somme de Rs 5 millions. «Cela a duré un mois et il me demandait de l’argent. Au cas échéant, il m’a dit qu’il me tuerait. Mais après que ses hommes ont attaqué mon manager, je dis stop. Je ne le laisserai pas continuer son petit jeu…»

Une enquête a certes été ouverte mais le manager déplore le fait qu’il n’y ait eu aucune arrestation jusqu’ici. Ce malgré les images CCTV remises aux enquêteurs. De son côté, une source au poste de police de Terre-Rouge soutient que la police attendait la déposition de l’operational manager pour pouvoir poursuivre l’enquête. «Il était admis à l’hôpital et n’avait pu le faire.»