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Trésor à Rodrigues: encore plusieurs jours de fouilles à Saint-François
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Trésor à Rodrigues: encore plusieurs jours de fouilles à Saint-François
Les fouilles dureront au moins jusqu’à la fin de la semaine. L’équipe dirigée par l’archéologue kenyan Georges Okelowo-Abungu a effectué des recherches sur deux sites simultanément pendant la journée d’hier, lundi 30 septembre.
Dans une grotte à 14 mètres du site où le trésor est censé se trouver, les fouilles de samedi ont permis de découvrir, sous une couche de terre, un cercle formé par des pierres avec un rocher au milieu. Les fonctionnaires qui ont effectué des travaux supplémentaires sur le lieu au cours de la journée d’hier ont découvert des os.
À ce stade, il est difficile de préciser de quel animal ils proviennent. Cependant, une chose est sûre : des individus ont allumé un feu sur place. «Il y a des traces noires sur la paroi, mais on ne sait pas à quelle période ils ont allumé ce feu. Cette grotte a pu être utilisée pour un rituel ou comme un abri. Il faut encore creuser pour avoir des indices», explique le professeur Okelowo-Abungu.
Un peu plus au fond de la grotte, il y a également deux types de terre. Celle qui est moins compacte indique qu’une personne y avait creusé un trou avant de le boucher avec de la terre et des cailloux.
Pendant toute la journée d’hier, les archéologues ont enlevé encore de la terre autour des trois gros rochers dont la position a fait une cavité. La chimère aurait dû être là, mais elle n’y est plus. Roger de Spéville a d’ailleurs une photo prouvant son existence, mais il craint qu’elle ait été enlevée. Par qui ? Le mystère reste entier.
Toujours selon le professeur Okelowo-Abungu, ils vont continuer à creuser pour voir s’il y a une autre cavité sous une plaque de «rocher». Par la suite, il leur restera encore deux endroits à fouiller. Sur un des trois rochers, Roger de Spéville et Georges Némorin ont aussi découvert une flèche indiquant une cavité. C’est là qu’ils ont fouillé en premier. Toutefois, ils n’écartent pas la possibilité que les crues successives ont déplacé la roche, donnant ainsi un faux repère.
Quoi qu’il en soit, depuis que les archéologues ont entamé les fouilles, les Rodriguais racontent des histoires qu’ils ont entendues de leurs grands-parents. Un homme habitant en aval de la rivière où les excavations ont lieu raconte que ses ancêtres avaient déjà retrouvé des pièces en cuivre ou d’autres objets entre les rochers.
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