Une des accusés n’est pas apte à faire face à un procès. De ce fait, la charge de coup et blessures ayant entrainé la mort qui pesait contre Bibi Nazmine Mahamed Hossain et son mari, Noorrany Mahamed Hossain a été rayée en cour intermédiaire ce mardi 1er octobre. 

Cette décision a  été prise lorsque l’avocat de la défense, Me Yousuf Ali Azaree, a présenté un rapport médical issu de l’hôpital Brown Sequard attestant que Bibi Nazmine Mahamed Hossain, qui y est admise, souffre de «depressive disorder», a des comportements étranges et atteinte de «mental retardation.» Elle n’est pas en mesure à faire face à un procès.

Toute cette histoire a pour toile de fond une affaire de «mové zer» qui remonte au 19 décembre 2011. Dans sa déposition, Bibi Nazmine Mahamed Hossain a raconté que sa belle-sœur était en sa compagnie lorsqu’elle a commencé à avoir un comportement étrange car elle était possédée par le diable. «J’ai commencé à lui donner des coups pour que l’esprit s’en aille. J’ai voulu l’aider.» Mais tout ne s’est pas passé comme prévu et la victime est tombée. C’est à ce moment que Noorrany Mahamed Hossain, frère de la victime et époux de Bibi Nazmine Mahamed Hossain, serait intervenu. La femme avait succombé sous les coups.